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  • : Le blog de Eric & Marion
  • : Une expatriation en Angola, est-ce aussi difficile qu'on le prétend ?
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:44
Oui, je sais, un peu de nonchalance tropicale et me voilà en train de procrastiner...Bande d'impatients !!

Je me rattrape donc et vais vous conter une petite virée de 4 jours au Sud de Luanda, à l'occasion des vacances scolaires de la Toussaint.
L'Angola étant un pays immense (2 fois la France), on ne s'est pas fait piéger en préparant des étapes de ouf (oui, oui, je parle le djeun..). En effet, lorsque l'on regarde notre itinéraire sur une carte, c'est complètement ridicule et pourtant ! Alors nous avons coupé en deux notre trajet vers Gabela.

Première halte à Cabo Lado pour camper sur la plage

















Nous sommes arrivés le Dimanche soir et ce fut vraiment sympa de profiter de la plage pour nous tout seuls. Notre dernière expérience du Samedi soir se solda par une nuit agitée au son de la musique brésiliènne, à fond, à fond comme d'hab ! Tentative de bodysurf sur les célèbres vagues. Hélas, de petites méduses nous laissèrent un souvenir très piquant ! Au petit matin, départ pour Gabela. On profite de Robin pour charger la mule...

















Arrivés à Porto Amboim où des épaves de chalutiers forment un arrière plan "original", nous en profitons pour remplir les réservoirs au cas où, bien que trouver de l'essence/gasoil en Angola ne nous a jamais posé de problème. Les rues très larges à 4 voies et terre-plein central souligne l'ancienne splendeur de ce port de pêche, réputé du temps des portugais.


Après avoir tourné en direction du Nord vers la ville de Gabela, juste devant l'improbable Institut du Pétrole Angolais, situé au milieu de rien, nous commençons à monter doucement vers l'intérieur du pays. Nous suivons la rivière Quévé qui est barrée par les chutes de Cachoeras. Petit pique-nique et arrêt en amont pour admirer les rapides qui s'engouffrent sous l'ancien pont, détruit durant la guerre.



































La belle route goudronnée nous amène tout près de Gabela mais il faut la quitter après avoir traversé la rivière Conda et nous nous retrouvons sur de la piste, à nous l'Aventure !

Nous rafflons les bananes de la villageoise et balançons les peaux sous les roues du suivant...
La piste tournicote et nous fait découvrir un paysage granitique très émoussé par le temps. On constate les effets d'une assez grande déforestation, suivi de la détestable habitude de la culture sur brulis qui abime arbustes et arbres encore vaillants et surtout favorise l'érosion des sols.


















Sur la route, Marion me signale que Ronan et Stéphanie ne "suivent" plus. Comme je sais Steph très photographe, un désir d'arrêt doit expliquer ce retard. 10 mn plus tard seule la piste poussyeroie, nous faisons donc demi-tour. Dans un village, la Cherokee est bien là, suspension avant brisée ! Aie, aie. Nous décidons d'aller à la poussada (auberge) et de revenir à vide pour charger nos 2 comparses et leur matériel.

















La poussada de Chinendala est très modeste sans électricité ce soir-là, mais les chambres sont accueillantes, douches (froides !), billard, micro-cuisine et une avancée pour manger. Comme nous sommes en altitude, très peu de moustique. Le cadre est magnifique car bien préservé. Surprise au détour du couloir...































Après une dernière partie de foot plus endiablée qu'un match de l'équipe de France...la piste dans l'autre sens pour une visite de Gabela (1700 m d'altitude) dont la richesse passée vient de son café robusta, le meilleur d'Afrique.
Malgré un nombre impressionnant de piquets à tête rouge indiquant un déminage en cours, le nettoyage de collines et le repiquage de caféiers vont bon train laissant augurer d'une future prospérité.






















Comme pour Porto Amboim, les villes anciennement portugaises, avec un passé économique glorieux, possède de larges avenues où l'on s'étonne, venant de Luanda, de trouver si peu de voitures !

De la grandeur du passé du cinéma Porto Amboim (!) il ne reste que les murs, le projecteur (en partie) et l'anciènne buvette où sont stockés les fauteuils du cinéma


Gabela ne vaut pas le détour, mais si vous y  passez, le coeur de la ville mérite une petite visite.

Voili, voilou, un article un peu long peut-être, plein de photos sûrement. Et si vous l'avez lu d'une traite, vous n'êtes donc pas un/une procrastinateur/trice...

PS : Et pour la voiture, me direz vous ? Muito complicado. Après 10000 coup de fil (heureusement nous avions un satellitaire prété par maman Total !) Ronan a réussi à faire rapatrier la voiture sur Luanda, pour un coût tout à fait prohibitif....

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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 19:17
Eh oui, c'est la rentrée littéraire !
Après avoir fait notre migration annuelle vers le Nord, fuyant la rigueur de l'hiver austral angolais (air à 22° et mer à 19°, du grand n'importe quoi) et passé de fort sympathiques vacances, nous re-voilà, fidèles aux postes, les 3 pied-nickelés d'Impala ! A nous donc la 3ème année...

Pour démarrer en douceur ce trimestre, abandonnant femme et enfant (encore une fois !)  je suis parti avec 10 autres collègues à la régate Total, dite la Regatta. Mais où était-ce donc?
Par je ne sais quel miracle, que j'attribue à mon karma, je fus repéché d'un tirage au sort qui m'avait été contraire.

Bonne pioche car le séjour fut vraiment sympa. je vais vous le conter car car je vous sens fébrile.


Il était une fois, à Luanda, un gentil bus qui nous attendait en bas de la tour Total pour nous emmener à l'aéroport.

Certaines régatières  y étaient déjà, les veinardes, car nous mîmes 2h1/2 pour parcourir les 6 km, nous pensions finir à pied, c'est dire...

Finalement, d'immobilisme en arrêts nous arrivâmes à prendre l'avion d'Air France, hélas en éco ! Si vous imaginez bien, le siège confort qui vous ramène à la position foetale. Comme j'étais au milieu, mon voisin de droite avait mon couteau et mon voisin de  gauche ma fourchette, à deux ils réussirent à me faire manger...Pour la vidéo, pas de soucis, je suis passé maître dans l'art de choisir le mode, le film, le langage voire pause en tapant sur la télécommande avec mon front...

















Bon vous le devinez maintenant, avec la photo, nous avions rendez-vous sur les bords de la Grande Bleue où les pointus attendaient sagement dans le petit port de Cassis. Après le Paris-Marseille (non, je ne vous refais pas le coup du foetus) et le transfert depuis l'aéroport, l'équipe se jette sur les sandwichs et  les boissons, amplement mérités...
















Après quelques courses pour les petit déj's et les apéros (oui, un marin est un être fragile qui a besoin d'euphorisant !) nous découvrîmes la maison louée pour l'occasion, les hotels étant pris d'assaut. Bonne pioche encore : proche du centre ville, les pieds dans l'eau, spacieuse et avec une vue magnifique sur le Cap Canaille.
















Le lendemain, après un somptueux petit déjeuner préparé par maître Bruno, rendez-vous au port pour l'inscription et la régate d'entrainement de l'après-midi. Les 49 bateaux ont trouvé leur place dans le petit port de Cassis car on avait prié les propriétaires d'émigrer dans la calanque voisine de Sormiou.





















Vous l'avez compris, nous étions venu pour représenter le filiale Total Angola et nos collègues angolais arboraient fièrement leurs couleurs et drapeau. Héritage du marxisme-léninisme la faucille et le marteau ont été adaptés à l'Afrique, le drapeau national arborant la machette et l'engrenage !
Batuque ! (prononcez batuké) est, outre un instrument de musique, le nom de notre bateau, un joli 45 pieds Jeanneau.
L'équipage, habillé par Tania (extrème droite), est manifestement motivé, surtout que soleil et douce brise sont au rendez-vous. Alors, hop, allons-y pour l'entraînement...
















Sortie du port tranquille et début des réglages. On s'active pour mimer les virements de bord mais la pétole est là. La Méditerrannée est fidèle à sa réputation de calme sachant que le mauvais temps n'est jamais vraiment loin...hum !
Mario est bien joyeux. Il pense déjà à la Capeirinha géante qu'il va préparer dans 2 jours. Tous les équipages viendront à bout des 20l de cachaça amenés pour l'occasion !

















Alors que les filles sont concentrées sur la manoeuvre, je dirais même plus "au taquet", les bateaux passent péniblement une bouée vociférant "de l'eau, de l'eau" bien que les bateaux soient immobiles !!
Le skipper d'Aéroflotte, petit trouduc,  nous demande d'empanner (?) alors que nous sommes sous son vent, tous le 2 babord amure (pour les initiés). Mécontent de nos quolibets, il hisse le fanion jaune de réclamation déclenchant des hurlements de rire sachant que nous sommes en entrainement....

















Oh, oh ! le lendemain matin pluie et bourrasques nous accueuillent. Pas de petit dej sur la terrasse. Avis de coup de vent, force 7 attendue. Régate annulée le matin et tergiversation du comité de course l'après midi. De gros nuages noirs s'amoncellent sur Cassis. Malgré la présence d'un pro à bord et la motivation des équipages, la seconde régate est annulée aussi...Snif...
Les vannes célestes en profitent pour s'ouvrir et des oueds en crue prennent possession des rues de la ville !

Le 3ème jour, le vent se calme un peu (20 Knt) mais la houle est assez forte (2m). Ce sera un carnage pour les estomacs, certains bateaux abandonnant faute d'équipier valide. Nos angolais résistent assez mal et Mario doit être débarqué !
Super (et seule) journée de régate où nous finîment 18 puis 3ème dans notre groupe, finalement 20ème sur 49 au général.


Comme d'habitude dans ces belles histoires, un banquet a réuni tous les marins (sans Assurancetourix) pour la remise des prix, ce qui permis à Batuque de montrer toutes les beautés de l'Angola....

Ate proxima...
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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 15:22
Autant le dire  tout de suite, voici un article franco-français, expato-expat et auto-nombriliste. Je sais que pour de nombreux admirateurs/-trices, ce sera l'incompréhension voire de la tristesse, que de lire ce moment d'anthropologie pure...Bien évidemment, je ne m'en excuse pas à l'avance, vous n'avez qu'à éteindre votre ordinnateur !

Chaque année au mois de Juin, le groupe de Palois, auto-revendiqués basques, prépare une féria qui souhaite rappeler le souvenir de Bayonne ou de Pampelune ! Le blanc et le rouge sont les bienvenus mais aussi d'autres couleurs car cette fête est l'occasion de faire jouer les enfants en 3 équipes : Impala Est en rouge, Impala Ouest en bleu et Palanca-le reste du monde en vert (pour les retardataires, je rappelle que l'univers semi-concentrationnaire infligé par le 4ème pétrolier mondial à ses expats se compose de 3 immeubles en U avec au centre une petite cour). A signaler aux actionnaires de  notre gentille entreprise que cette fête avec 200 personnes ne leur a pas coûté 1 dollar, ouf !!

Allez, on arrête de se plaindre et en avant pour cette féria...



















L'après-midi à commencé par le tir à l'arc, puis une course à l'oeuf en relais (marcher avec une grosse cuillère, normalement dans la bouche, avec dessus un oeuf en plastique, qui se "casse" en tombant par terre).

















Le tableau des activités permet de suivre les temps forts ainsi que le comptage des points. Le tournoi de ping-pong voit petits et  grands s'affronter.

















A la buvette, Greg ne laisse rien au hasard. Sous son règne, nul ne mourra de soif et au micro, Jef joue les animateurs hors pair. Vous l'avez probablement remarqué, les organisateurs, tel au Stade Français, sont habillés en rose, hum...
















Le tournoi de foot est lancé, sous l'oeil attentif des arbitres...et des spectateurs ! Comme des morts-de-faim, les petits (-8 ans) et les moyens ne lâcheront rien. Chaud, chaud sur le terrain de pala !

















Sur le terrain de basket (non, ce n'est pas une image de Prison Break !) filles et garçons ne s'en laissent pas compter non plus. Ils seront remplacés par l'activité Twister (si comme moi il y a 1 semaine, vous ne savez pas ce que c'est, hop, Internet...), jeu qui laissera une belle pagaille...la confusao...



















Activité sympa et bien du pays, le tressage! Ce sont des jeunes filles  de l'orphelinat de Mamma Muxima qui officient, ce qui leur fait un peu d'argent de poche.
Camille adore, malgré le mal au cuir chevelu le lendemain matin...






















Malgré une préparation de haut niveau, la vachette n'empêchera pas les "pompiers d'Impala" de remplir les seaux d'eau, malgré quelques frayeurs à la vue des grandes cornes....

Les enfants se vengeront lors du lâcher de vachettes dans la cour, en tapant sur ces malheureuses (et sous le drap, ces malheureux!) avec des journeaux





















Et pas de feria sans tir à la corde : petits, moyens, femmes, hommes, les différentes équipes se seraient presque "entre-tuées" pour grapiller quelques points. Doigts retournés, côtes douloureuses, mollets flageolants ont ponctué  les violents efforts.




Le score fut si serré qu'il fallut attendre l'épreuve du gâteau basque...
Au total, 7 gateaux faits par les différentes équipes furent soumis à un jury de partants


















Incroyable, Impala Est a tout raflé avec la première place pour Marion & Eric, suivi de Fancis et sa croix basque (joli dessin sur la croûte) et Joséphine !! Pour une première tentative, nous n'en sommes pas peu fiers...

Mais cela ne suffira pas malgré tout, à déloger Impala Ouest du podium, bravo ! La coupe sera remise en jeu l'année prochaine, où nous ferons partie cette fois, vous l'avez compris, du jury ! Mais cela sera une autre histoire...

Et puis, mais aucune photo ne peut être montrée, un repas (sans Assurancetourix) ponctua cette journée, repas suivi de la traditionnelle soirée dansante....

Ate pronto
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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 15:21
Peut-on jouer au golf à Capetown et a-t-on le droit de laisser sa famille à Luanda ?

A ces 2 questions existentielles qui ont remué le micosme impalaiens je répondrais égoïstement, of course !

Après 2 années de terre battue en Angola, ce qui en ces temps de Roland-Garros, pourrait faire réver si ce n'était pour jouer au golf, me vint l'idée d'aller faire un saut à Capetown pour y tester les fairways et les greens.
N'écoutant que mon courage et prêt à affronter un temps de fin d'Automne je pris mes billets d'avion.





















J'avais pris une petite maison face à la mer, dans la ville de Simmon's, port d'attache de la marine sud-africaine. Elle fait face à False Bay dont le nom rappelle qu'il n'y a pas vraiment d'abri.
La vue générale est prise depuis l'ancien sanatorium de la péninsule.

Malgré que ce soit un cul de sac (le cap de Bonne Espérance est est à 20 mn) et que l'activité y soit modeste, une train côtier fut construit au début du 20ème siecle et est encore en service de nos jours :






















Remontont les gares de Simmon's (terminus), à Fish Hoek, puis Kalk Bay...





















St James et enfin Muizenberg et sa facade baroque, qui clos les stations côtières avant que le train ne continue jusqu'à Capetown




















Bon il ne vous a pas échappé que le ciel ne repsire pas la morosité. Bleu c'est bleu ! Et précédemment dit dans un article, toujours cette luminosité et netteté incroyable, dû au vent venant de l'Antarctique, dépourvu de poussière.
Un vrai temps de curé, bien meilleur qu'à Pâques.

Après le golfe de False Bay, le golf de Simmon's.

18 trou compact, avec une vue à couper le souffle, une herbe grasse à souhait dans lequel s'enfonce avec délice les fers, des joueurs sympa et le personnel du club-house vraiment gentils : Que demander de plus ?.



Et puis il y 2 petites originalités dans la série "fais moi un signe" :





Le golf est coupé en deux par la route alors il est recommandé de ne pas écraser ces gentils joueurs (espèce en voie de prolifération) mais aussi de ne pas confondre les manchots avec le hérisson français (animal qui fait souvent carpette !). En effet, une colonie de manchot du Cap (Spheniscus demersus) s'est installé dans cette ville très récemment. Il a fallu cet article pour qu'en fouinant je découvre (suis-je ballot) que les anglais appelle penguin indifféremment le pingouin (hémisphere nord) ou le manchot (hémisphère sud). Comme lobster, si vous me suivez ! En plus, les traductions touristiques françaises tombent aussi dans le panneau, alors...

Encore plus fort, sur le parking pour aller les voir, un panneau demande de regarder sous la voiture, pour écarter ces inconscients, marrant de voir les gens à 4 pattes...


















J'ai passé aussi quelques heures à Kalk Bay, charmant petit port breton sud-af. Moins de marée qu'en Bretagne, mais  la même mer froide, le kelp qui remplace le varech (en plus géant) et les chalutiers et leurs casiers.

Tout le  tropisme de ma vie mais aux antipodes, une expérience unique




Pour le golf, des parcours à Clovely et un à Westlake. Dans ce dernier, malgré un standing haut de gamme, des gens incroyablement aimables et un membre qui m'a tout indiqué des pièges de ce 18 trous magnifique.
Les golfs de Thailande sont probablement encore plus accessibles mais le climat ici, est divin pour jouer !
Alors, où allons-nous acheter notre pied à terre pour la retraite ? Bangkok ou Capetown...

Voilà vous savez tout ou presque de mes aventures solitaires et sud-africaines...Une semaine de rêve...

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 13:54
Et oui, chers lecteurs, chères lectrices, vous attendez tous le couplet religieux de cette veille de Noël

J'ai bien tardé me direz-vous ! Depuis le mois de juin. Mais vous savez ce que c'est une  fin d'année scolaire : de voir Marion courir partout, entre les fêtes des mères et des pères (mais bon Dieu Eric, qu'est-ce que je vais leur faire faire, t'as une idée ?), la fête de fin d'école (mais Eric tu pourrais me faire la bande son ?), la kermesse (Eric, tu pourrais pas tenir la buvette?, ce serait chou) et les carnets de fin d'année (Eric, tu peux préparer le repas?, je suis complètement à la bourre), ça m'a épuisé.

Voici notre épopée religieuse dans les rues de Luanda.

Donc, dans la foulée de la visite du Pape, nous nous inscrivîmes à une sortie "Vieilles églises de Luanda".
Premier coup dur de la journée, signor Pinto (GO) nous annonce qu'il n'y aura pas de guide, restriction budgétaire totalienne oblige (à 100$ la journée, je comprends l'émoi de nos dirigeants...)

Petite mise en jambe en commençant par la Sagrada Familia (pas celle de Gaudi, hélas !), église bien moderne des années 70.

Eglises__0001.jpg


Ensuite visite du magnifique cimetière de la ville, plein de frangipaniers au parfum entêtant et arrivée à l'église Senora de Nazareth, située tout près des bureaux Total (si, si la tour blanche à droite)




















Je ne l'ai pas vue (?) mais je vous assure que vous pouvez admirer dans cette église du 17éme, la seule Vierge noire de Luanda (et Dieu sait qu'en Afrique, seule la forêt est vierge!) ainsi que ce bénitier tout à fait spectaculaire, adossé aux fameux azulejos portugais.





















Nous filons ensuite en centre ville, derrière la mairie où se trouve la "Igreja de nossa sehnora do Carmo", monument national comme l'indique la plaque. C'est aussi un couvent.
Facade et intérieur assez sobres nous surprennent, échaudés par le rococco espagnol ! Le choeur avec ses portes, fenêtre, mosaïques et plafond peint (voute en bois) est tout à fait inhabituel (enfin pour moi, vous savez bien que je ne passe ma vie dans les églises...)































Nous redescendons vers la marginale, près du quartier de Coqueiros pour l'égise de je ne sais plus le nom

















et finissons notre après-midi par la plus vieille des églises de la ville construite au XVéme toujours par les portugais. Elle est située sur Ilhia,  ancienne île (elle a été depuis rattachée artificiellement au continent ) qui ferme la baie de Luanda.

Il resterait d'autres églises à visiter comme San Joaquim où une messe en français est dite tous les dimanches matin (?) mais j'ai déjà fait beaucoup pour votre culture.

Voilà, un petit tour de la ville. En me relisant, je trouve complètement décalées ces images paisibles et l'atmosphère plutôt bruyante et stressante de Luanda.

Comme quoi, il faut toujours se méfier des reportages...Et comme disent les limougeauds

Felize Natal e Prospero Ano Novo
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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 16:45
D'autres diraient "dessine moi un mouton", à chacun son style !

Finalement je ne vous parlerai pas du pape malgré une prière d'une lectrice de l'Aude, et à qui je n'ai pas répondu dû aux facéties bloguestes qui ne m'ont pas prévenu de son envoi majeur. Finalement, comme me disait un ami qui passait à Luanda, même avec internet il n'y a pas de miracle.
Allez, juste un mot pour signaler que l'on a eu 2 jours de congés gratos, vu que le gouvernement avait prévu des embouteillages monstres (sur ce point, je voyais pas bien la différence avec d'habitude?). En fait, vu que ça n'a intéréssé personne, on a vu errer une papamobile avec, à l'interieur du bocal,  un petit bonhomme tout blanc et tout ratatiné dans un Luanda désertique...Ca faisait peur, je vous le dis!

Revenons donc à nos moutons


















Après quelques heures de pistes namibiennes, nous voyons enfin un signe, de terre promise (par le tour operator), de vie, un panneau nous indiquant notre lodge. En cette saison des pluies, le passage des gués ne fut pas toujours un long fleuve tranquille, mais plutôt un oued en crue, un chemin de croix dirait un autre...























Le passage au ralenti des herses, pour empêcher le bétail de fuir par la route, et le vent assez peu violent  rythme la conduite






















Les trains et les phacochères, bien qu'annoncés, restèrent invisibles !





















Classique les descentes abruptes, moins le passage de la route goudronnée à la piste,











Bon là, un petit stop pour le best of.

C'est qu'il y a de l'information sur les bords de route en Namibie !

Rien que du bon sens écologique dans ces grands parcs naturels






































J'aime aussi ce genre de panneau de l'absurde. Le sens unique dans le désert ! En revanche, ce n'est pas tous les jours où l'on est prévenu de la chute d'une météorite (cf épisodes précedents).














Bon, à Swakopmund, l'orthodoxie bavaroise ne rigole pas avec les loisirs ! Heureusement ce n'était pas interdit aux froggies...








Voilà le tour de Namibie en panneaux.

Ils m'ont fait signe, je les ai tous reconnus, enfin presque.
Car ce dernier m'a fait hésiter entre "pas de dollars namibiens" ou "interdit de déraper sur la neige", je vous laisse deviner...

Vous avez compris aussi, qu'entre panneaux de danger ou d'interdiction, il n'y a pas beaucoup d'autres plaisir dans les anciennes colonies allemandes.

Vous lisez trop les blogs, bonsoir...
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 21:00
Ami de l'art, de la poésie et du bon goût français me voilà de retour !

Un titre accrocheur, une possibilité d'encanaillement facile et vous voilà en train de lire l'article.
Si vous êtes fidèle, vous savez déjà que tentâmes, fifille dernière et moi, un petit saut en parachute...à Swakopmund, Namibie.



















Alors évidemment la ville vue du ciel, à 3200m, génial. D'ailleurs le beau gosse derrière le pilote et ben c'est moi et je suis super heureux ! Mais avant d'arriver si haut, il faut pas moins de 20mn au petit coucou !


















A cette altitude pas de vertige, le petit Cessna sans porte et le moniteur inspire confiance, donc pas d'appréhension pour se jeter dans le vide. Après une petite galipette, on se stabilise (je vois sur le film ou les photos) qu'il y a un micro parachute pour la stabilisation du tandem.

Vous avez remarqué qu'il y a un caméraman. En fait même 2 car on avait choisi de se faire filmer, Camille et moi (ce ne sera pas tous les jours que l'on sautera sur Swakopmund!). Mais comme il n'y avait qu'un instructeur, nous avons donc fait 2 tours, avec les 2 cameramen à chaque fois !




















Arrivée tranquille. Mais avant, lorsque la voile était ouverte, j'ai pris les 2 commandes (on les voit dans les mains de l'instructeur) et vas-y qu'il fallait que je tourne à droite et à gauche...Lorsque tu tires fort, tu tournes super serré et c'est comme dans les fêtes foraines, à force de se prendre moult accélérations, l'estomac commence à renacler.

Bref, je joue le mec super cool, mon bronzage cachant le mal de l'air...

Et la Camille me direz vous ?

Toute la matinée, son estomac resta noué à l'idée de sauter. Mais pas trop d'appréhension lors du briefing au sol, moyennement rassurée dans l'avion et super contente pendant et après le saut ...



































Et voilà, la machine à adrénaline et à souvenirs a marché à plein...

Mais maintenant, il va falloir trouver encore plus fort plus haut plus vite!  

Ate longo

PS : Article évidemment dédié à Bruno C.

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 10:47
Météorite ou pas, nous laissâmes les 2 grands à Windhoek pour leur retour en France et continuâmes sur les pistes namibiennes. Réflexion camillesque "Quand est-ce quon rentre à Luanda, parce que sans les grands, je m'ennuie !"




















En descendant vers le SW et le desert de Namib, dans le vaste parc de Namib-Nauflutt, on quitte les hauts plateaux, la chaleur monte et la pluie est moins présente, ce qui facilite le passage des gués ! (non, je ne parle pas de la transhumance des homosexuels anglo-saxons...)

Alors que nous admirons ces étendues grandioses, nous sommes survolés par un vieux DC3, avec encore ses moteurs à pistons si j'en crois le bruit incroyable !
























Arrivée à Desert Homestead & Horse Trail, dans un décor wersternien.
40°, rien ne bouge. Au loin un nuage de poussière retombe doucement après le passage d'un improbable voiture.
Le petit repos après les 6 heures de piste est apprécié, au son du flap-flap du ventilateur. Soucieux de miniminiser leur impact environnemental, la clim est une rareté (et c'est tant mieux).
Petit saut dans la piscine, repas au son des criquets et hop une bonne journée écoulée.


Le lendemain après-midi, après les grosses chaleurs, départ pour une randonnée de 3h à cheval (private, of course !!). Tous le monde se débrouille et les galops à travers les prairies sont un régal.
Arrivée au soleil couchant au campement






























Pas le temps de s'occuper des chevaux (il y a du personnel pour ça, coua...), le vin blanc frais est déjà servi.
A peine le temps de prendre une douche au grand air (génial) que le barbecue à déjà démarré.
Nos 2 moniteurs du jour ce sont transformés en parfait hôtes de la nuit. Les grillades seront appréciées ainsi que les discussions sur la Namibie, indépendance et place des blancs dans la société (6% de la population).
Voir ces 2 jeunes "européens" namibiens parler allemand au fin fond du bush me laisse réveur sur la capacité de l'Homme à résister à l'intégration (le descendant de l'une est venu comme  missionnaire en 1906 !)




Tout en comtemplant un merveilleux ciel étoilé, croix du Sud en prime on s'endort après une journée bien remplie.
Car dès 5 heures nous étions sur la piste pour aller voir le lever de soleil sur les dunes de Sossusvlei, qui est une petite vue sur le desert de Namib et ses dunes les plus hautes du monde (+150m)
















Avant de découvrir le parc naturel, on doit payer l'entrée. Dès l'ouverture tous les touristes se précipitent vers le guichet, dans les lueurs de l'aube pour arriver au lever du soleil. En effet il y a encore 60km d'approche avant les dunes et l'aube rougeoie de plus en plus. Hélas, les matronnes ont oublié les clefs ! Avant de les retrouver, le jour est bien là. Marion enrage.
Les paysages aux dégragés de vert (exceptionnel) avec leurs bandes d'Oryx nous font oublier rapidement ces désagréments.

















Les premières dunes de Sossusvlei apparaissent enfin. Leurs teintes ocres contrastent maginfiquement avec le vert tendre des prairies.
Après un peu de marche ensablée, nous découvrons un vlei, lac asséché, dont les arbres morts soulignent l'avancée inéxorable du désert.



Nos reprenons la route pour aller vers Swakopmund, petite ville cotière. Sur la piste arrêt à Solitaire, bien marquée sur la carte routière mais avec seulement 3 maisons et un décor très middle-west américain !


Lieu de plaisir, Solitaire ? En tout cas on y trouve de l'essence, une vieille épicerie et un café. Ce sera suffisant pour cette courte étape, Swakopmund nous attend !
Avant d'arriver sur la place de la mairie où toute la douceur de l'architecture allemande peut s'épanouir...nous croisons le tropique du Capricorne. Grosse deception, pas de ligne pointillée disparaissant à l'horizon !















Comme je sais que vous adorez aussi la Bavière, quelques échantillons de l'autre Afrique :














Des rues grouillantes où règne le chaos....                                   Une petite gare mal entretenue...


La digue de Swakopmund : Un peu d'histoire !
Les allemands occupèrent le Nord de la Namibie, tandis que le Sud était tenu par ces fourbes de britishs. Les anglais avait en Walvis Bay (situé 30km au Sud) un port protégé grâce à un long cordon littoral. De Walvis jusquà la frontière angolaise (+500 km au Nord), il n' y a qu'une côte sableuse rectiligne, sans abri, appelée la Skeleton coast, c'est dire qu'elle est super accueillante...
Les allemands, pour ravitailler le pays par la mer, n'eurent donc d'autre choix que de construire une très longue digue dont il reste ces vestiges.




Ce qui est sympa dans cette petite ville, c'est que pouvez faire à peu près n'importe quelle activité sportive ou de découverte : ballon, dune surf, pêche, sortie morses et dauphins, sortie animaux du désert, shopping etc...
Camille et moi (surtout moi !) décidâmes d'en choisir une : la chute libre, whaou !!
On vous racontera plus en détails dans un prochain article.


















Ce petit coup d'adrénaline marqua la fin de nos vacances namibienne et le retour sur Windhoek, avec un stop dans un lodge en reserve privée, où nous pûmes enfin voir notre second Big Five (après l'éléphant d'Etosha).


Voili, voilou, le carnet de Namibie se referme, ate longo...



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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 10:51
Nostalgique de l'Afrique Equatoriale Française, cet article est pour vous, en version teutonne : SüdWestenAfrika

En effet, colonisée par les allemands seulement de 1884 à 1915, la  Namibie  a gardé farouchement ce côté germanophone (les blancs seulement) . C' est une surprise complète lorsque l'on débarque à Windhoek, surtout venant de Luanda.
En 2h30 de vol, nous passons de l' Afrique Noire dans ce qu'elle a de plus désespérant (pauvreté extrème cotoyant le luxe tapageur, vie grouillante, embouteillages, ville élevée au rang de décharge publique...) à une petite ville bavaroise très proprette, aux rues à angle droit, où les automobilistes respectent le code de la route (?) et à un pays dont les grands espaces sauvages (mais accessibles) sont son trait principal...

Que je vous contasse ces vacances de Février :




Tout d'abord nous avons récupéré Laure et Raphaël à l'aéroport de Windhoek pour une virée d'une semaine dans le Nord.
D'abord le Damaraland (Karibib, Uis, Khorixas) puis le parc animalier d'Etosha, enfin retour vers la capitale pour déposer les 2 grands.
Les angolais flanèrent un peu plus longtemps, comment ?
Vous le découvrirez un peu plus tard....

Et comme des amis argentino-chiliens, nous louâmes un gros 4x4 (mais sans verser une larme pour la tonne de CO2 qui sortait du pot d'échappement !) pour pouvoir parcourir sans problème les pistes superbement entretenues mais ennoyées et ravinées (dixit Marion) par la saison des pluie.


















Le principe du voyage est simple mais assumé :

On se la pête un max, allant de lodge de luxe en lodge de luxe, le matin un breakfast pantagruèlique, le soir diner fin dans des endroits maginfiques au son de la vie tropicale et abus de vins sud-africains...
Seule concession à cette gauche caviar, un pique-nique généralement frugal à midi


















Très souvent ce sont des chalets tente, isolés et intégrés dans la nature, avec une vue magnifique. Peu d'animaux à voir car à la saison des pluies, trouver de l'eau n'est plus un problème pour les animaux et ils se dispersent dans la nature alors qu'à la saison sèche, ils se concentrent aux points d'eau (astucieusement placés devant les lodges !!)




Durant ces repas, nous dégustâmes différents cépages sud-africains : Chardonnay, Carbernet-Sauvignon, Viognier, Mourvèdre, Pinot....car même au fin fond du bush, la carte des vins est fournie, pour une bouteille qui n'a jamais dépassé les 13€ !



Mais avant le diner, apéritif de rigueur face au coucher du soleil...
























En allant au Mowani lodge, nous visitâmes, dans le massif du Brandberg, sa "célèbre" dame blanche

Sous des allures de panthère rose, ce personnage (mi-peint, mi-sculpté) fut décrit par les premiers colons blancs comme une dame blanche. Ceci prouvait la présence originelle de l'homme blanc en Afrique, bien avant les noirs !

Comment croire que Paris Hilton puisse être représentée ici, alors qu'elle a déjà constitué (selon les historiens) l'une des 7 plaies d'Egypte !

Enfin c'est ce que me dit Camille, plongée dans ces Voici et Closer mais le bruit du vent et du moteur de la voiture m'a peut-être mal fait entendre ?

Quoiqu'il en soit, on considère désormais que c'est probablement la représentation d'un chamane, qui avait  l'habitude de s'enduire le corps de pigments blancs























Visite aussi de Twiffelfontein (Ach so, la fontaine douteuse !) avec sa vallée aux pétroglyphes. Outre les animaux de la savanne, lion, girafe, rhinocéros, autruche.., ont peut voir aussi pinguoin et lion de mer, preuve les anciens habitants allaient se promener jusqu'à la mer, quand même à 150 km. D'apprendre celà, les filles en sont toutes réjouies...




Nous continuons plus au Nord pour la visite d'Etosha, traversant des rivières en crue, où la maestria du chauffeur le disputait à l'angoisse de l'épouse de celui-ci....



















Etosha, la plus grande réserve d'Afrique s'offre enfin à nous, avec son étendue plate et salée (le pan) et ses animaux

































Ce dernier springbok nous laissera, Raphaël et moi-même, admiratif sur la souplesse de la nature....



La première semaine s'achève donc, au grand dam des 2 grands. La fibre géologique aidant, je force  un peu pour faire le détour vers Grootfontein et  voir ainsi la plus grosse méteorite connue sur Terre (50 t).

Faite de fer (91%) et de Nickel (7%) c'est donc une ataxite (?). Je glisse ce terme juste pour aider vos parties de scrabble...Donc c'est un gros morceau d'inox, coua... et la couleur marron n'est que la conséquence de sa traversée brûlante dans l'atmosphère terrestre.

Trés conducteur de la chaleur, cette énorme masse reste étonnament fraîche, même sous la cagnard du Midi.


La suite de la découverte de la Namibie dans un prochain numéro...
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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 18:36
Contrairement à ce que vous pourriez penser en découvrant la photo de cette station Total à Addis Abeba en Ethiopie, amis de l'éducation nationale cet article est pour vous !

Je vais vous conter la rudesse des stages de formation continue dans la zone Afrique Australe.
Tout d'abord, il faut  faire son choix sur un catalogue...Certains proviseurs noircissent la case des lieux de stage en prétextant que nous ne partons pas faire du tourisme. Ce ne fut pas le cas de notre lycée car je savais en m'inscrivant où j'allais . Ensuite, il faut attendre avec anxiété la réponse du chef d'établissemnt et de l'AEFE (Agence pour l'Ensiegnement du Français à l'Etranger qui gère les stages) puis la réponse tombe! Super je suis prise sur 2 stages...à Johannesbourg et à Addis Abeba. (Disons qu'à Luanda, peu de collègues souhaitent partir! )
Je ne vous conterai pas mon stage sud africain quoique fort intéressant car c'est déja du passé! Voici donc mes aventures éthiopiennes!







Arrivées avec ma collègue Céline tard le lundi soir, nous sommes accueillis à l'aéroport par le chauffeur du lycée Franco-éthiopien. Direction l'hotel et le lendemain je découvre une vue superbe d'Addis Abeba depuis la terrasse de ma chambre!









Première journée de travail.... harassante que nous terminons par du shopping relaxant...artisanat, écharpes, nappes...



















Deuxième journée de travail acharné, que nous entrecoupons d'un petit café pris sur la terrasse...Vous savez celle de ma chambre avec, entre autres, deux collègues éthiopiennes en poste au lycée.
Troisième journée très difficle que nous poursuivons par une visite du lycée Guebre Mariam (héros éthiopien du siècle dernier).

Cette visite nous permet de découvrir un lycée vétuste mais oh combien vaste, ombragé et entouré de parcs.
Nous nous dépêchons ensuite d'aller au musée ethnologique....Mais déception, Lucy ...Le Squelette découvert en Ethiopie est en voyage d'affaire....une expo quelque part dans le monde!

Quatrième journée identique aux précédentes... que nous terminons dans un restaurant touristique "le Fazika" ce qui veut dire Pâques...les éthiopiens étant majoritairement catholiques.
Nous y mangeons le plat local posé sur sa crêpe Injara...on découpe sa crêpe, donc son assiette, pour pouvoir manger.























Alors vous vous posez la question : mais qu'est-elle allée apprendre à Addis Abeba..? Dans quel train est-elle partie et pour quelle destination!
Comme les photos ne vous le montrent pas, j'avais choisi un stage mathématiques au cycle 2 (je ne vous ferai pas l'injure de vous expliquer ce que signifie cycle2!)  et plus précisemment la géométrie. J'ai donc beaucoup appris, et je rentre à Luanda la tête pleine d'idées pour mes chères têtes blondes...oups! un peu crêpues quand même!







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