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  • : Le blog de Eric & Marion
  • : Une expatriation en Angola, est-ce aussi difficile qu'on le prétend ?
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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 21:12
Amis désormais lusophones, je ne vous ferais bien entendu pas l'injure de traduire le titre.




Le week-end presque dernier, nous étions gentiment invités par Horacio, mon comparse de bureau, et son épouse Marcelina.

Bon c'est sûr, c'est comme pour mon employeur chéri, on n'y va pas par hasard. Après avoir quitté Luanda par l'Est, on s'était donné rendez-vous près d'un centre commercial pour repartir en convoi (oui, en fait , il y avait plein de collégues de bureau plus étranger les uns que les autres, ce qui était parfaitement rafraichissant !)







Après quelques détours dans les mousséqués, nous arrivâmes à destination. Le plan que m'avait fait Horacio, au cas, pas si improbable que ça finalement , ou nous pouvions nous perdre, montrait que son sens géologique n'est pas encore assez développé, nul n'est parfait bien entendu...



















Chacun avait apporté quelques spécialités de son pays mais surtout Horacio et Marcelina avaient préparé plusieurs plats angolais dont le fameux funge au maïs ou au manioc (bof!). Comment vous décrire... l'apparence des fesses de votre grand-mère, collant comme un témoin de Jéhovah et légérement étouffe chrétien comme un petit Lu. Néanmoins ce plat national se laisse manger surtout accompagné de viande ou de poisson en sauce.




















Le petit dernier de la famille Jorge, avait su ce faire adopter à force de cajoleries, et je sentais arriver le moment de la demande du cinquième....

Ainsi nous étions donc sur le toit-terrasse d'Horacio.

Cette image n'a l'air de rien avec ces 2 jeunes gens à l'air bien paisible. Malédiction, ce DJ (car c'en était un) avait devant lui un monstre de puissance qui exprimait tout son potentiel avec ses amies les enceintes (non, mais vous avez vu la taille ?), 3 par coin je vous laisse compter... C'est bien simple, on mettait la nourriture dans la bouche et les vibrations vous faisaient remuer machoires et estomac malgré vous, sans fatigue...digestion assurée...

Malgré nos demandes pressantes, ce fut toujours à fond, à fond.

Et tels des poissons rouges, nos bouches semblaient articuler des paroles dont aucune n'arrivait à destination.



De guerre lasse nous dansâmes. Et là les talents de danseur d'Horacio remirent les compteurs à zéro : 1 partout !

Une danse avec Jeanneth et ce dimanche après-midi ayant filé bon train, le départ fut sonné.

Un grand merci donc a meu colego pour ce moment de vie angolaise




Obrigado e ate proxima ves
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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 19:35
Nous sommes enfin sortis !

Sortis d'Angola, ben voyons. La destination passée et la destination future pour les vacances sont les 2 sujets de discussion préférés des expats luandais, le troisième, qui les talonne, étant de se répandre sur l'inefficacité des Services Généraux de Total (vous savez, ceux qui  laisse un ascenceur en panne 7 mois et qui devrait ,soyons fou, attribuer un logement décent à tous...)
Vous avez le droit, cher(e)s ami(e)s, de penser que ce n'est que frivolité et qu'il y a de par le monde d'autres sujets bien plus importants ! C'est vrai, mais la nombrilitude de l'expat est sans limite et si en plus on aborde Le sujet de société Ecole Française, vous seriez ébaubis du déchainement de passion...

Bon bref j'ai profité d'un petit congrès de géologie (AAPG pour les intimes) pour déplacer la famille à Capetown, bis repetita. On ne se lasse pas de cette ville et ça aère les poumons.





Un petit concert gratuit dans une ambiance bon enfant, la lumière du soir et cette luminosité très particulière faisant ressortir les couleurs, voilà un petit instant de bonheur...


















L'attrait du Waterfront réhabilité (ancien port de commerce) existe grâce à cette tranquilité, à la possibilité de shopping effréné et à sa multitude de restaurants de très bonne qualité.
Quelques jours de ce régime et les kilos, nécessairement superflus, reviennent en banc serré.
Ajoutez un excellent Chardonnay sudaf très frais ou un large choix de bières belges ou allemandes et tous les ingrédients sont là pour nous tenter.

Bon d'accord, mais le titre de l'article dans tout ça ?




OK, promis je vous narrerai notre balade orientale (depuis Capetown) une prochaine fois mais je vais aller directement à une étape sympatoche, la visite d'une ferme d'élévage d'autruches.
A ce sujet, j'ai noté que des reproches ont été fait dans les commentaires sur l'abandon du culturel dans ce blog. Que nenni ! En voici la preuve :

Nous allâmes donc à Oudtshoorn, ville principale de la région du little Karoo (tous à vos atlas !) qui connue son heure de gloire au début du 20 éme siècle lorsque la mode du "truc en plume" était à son apogée. On raconte qu'un kilo de plume blanche du mâle valait le kilo d'or !

Comme dans le cochon, tout est bon dans l'autruche : les plumes, la viande, les oeufs (plus pour en faire un objet décoratif que pour l'omelette, équivalente à 24 oeufs de poule) et la peau.




 Coté peau, malgré qu'elle vaut celle des c..., les filles sont reparties avec le plein de portefeuille (et non l'inverse hélas!)



















L'autruche


D'abord reconnaître un mâle (qui tourne le dos) grâce à ses plumes noires et blanches alors que la femelle aguicheuse (pléonasme...) est grise.




Vérifier ensuite que son oeuf plein peut supporter 120 kg ou du moins notre poids dans ce cas...




Enfin essayer de faire, non l'autruche, mais de l'autruche. N'écoutant que mon courage je m'inscrivis pour un essai de trot. Je laissais le soin aux filles de tester la bête



























Et je pus enfin chevaucher cette créature de rêve dont les cuisses dodues, que j'entourais lascivement de mes  frêles mollets (en comparaison), me permettait une prise sans risque d'être désarconner par la course.
Celà me rappelait un vieux films de mon grand-père Gustav Von Zuckmeyer, descendant de boers qui fit un voyage en Afrique du Sud en 1928. De façon incroyable, cette pellicule traversa la guerre et les tourmentes pour arriver jusqu'à moi !

Malheureusement le précieux diplome de conduite d'autruche ne fut jamais retrouvé !



Voilà je dois vous quitter, les larmes aux yeux , non pour mon grand-père, mais pour l'élection d'Obama.
Comme quoi il faut toujours espérer...

A une prochaine



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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 18:25
Mais quel est ce bruit lancinant...
Mais oui, c'est ce petit marteau-piqueur bien planqué dans un coin de ma caboche...
Tap, tap, tap....

Le réveil matinal est un peu rude !

La faute à la Capeirinha, boisson brésilienne (cachaça, sucre, citron vert et plein de glace pilée) qui prise en quantité non raisonnable vous met sur le flanc.
En fait la Cachaça est aussi un alcool issu de la canne à sucre comme le rhum mais distillée à 40° seulement et mise en bouteille direct, pas de repos en fût de chêne comme le rhum antillais. Mes expériences comparatives sur cobaye (cad moi) me permet d'affirmer que c'est de là que vient ce lancinant marteau-piqueur qui tape au réveil dans votre tête...

Tout ça pour dire que la semaine dernière c'était la fête des nouveaux arrivants. 3 jours avant nous avions préparé 80 litres de Capeirinha, en bouteille plastique de 1.5 litres et diretement mise au congelo. Je vous fait profiter de la recette :
   1 l de cachaça
   1.5 l d'eau
   4 citrons vert + 2 citron jaune pressés
   300 g de sucre

Bien remuer et mettre en bouteille et au congelo.
Vous me direz que c'est beaucoup pour un apéro en amoureux. Évidemment mais si vous croyiez que je suis en état de vous reproportionner la recette pour 2 !!

Bon, comme j'étais au bar, je peux vous décrire la technique pour le service :
Dans un grand bol, on éventre 2 bouteilles sorties directes du congelo. Vu l'alcool dans le mélange, ce n'est vraiment un bloc de glace, mais plutôt un gigantesque sorbet. Vu aussi la température extérieure clémente, ça fond assez vite et suffisamment pour être versable dans un verre et donc buvable

Il ne vous a pas échappé amis(ies) oenologues que c'est à cause de cette nécessaire température extérieure que la Capeirinha est inconnue des inuits.

Donc je sers à tout va des verres de Caïpi (ça fait plus branché ! voire brésilien). Évidemment je me sens obligé d'accompagner la fête et les caïpis défilent...Les 300 invités n'arriveront pas à finir les 80 litres de Capeirhina, la fête se termina bien tard......et au petit matin je dûs me lever...tap, tap, tap....

Allez, une petite sieste et hop, à bientôt


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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 19:32
Salut à tous,

Oui je sais, ce silence assourdissant de ma part pourrait passer pour inquiétant...

Que nenni, il se trouve que la rentrée angolaise n'est pas aussi riche que la rentrée littéraire française, mais sans dire qu'il ne se passe pas grand chose dans cette bonne ville de Luanda :

1 - Ils sont passés (parait-il) à l'importation de 10 km de bouchons par mois (mais si vous vous rappelez, 2000 voitures de 4,5 m) à 40 km. Moralité la ville est un gigantesque parking paralysé par les embouteillages : le record vient de tomber hier soir et ce n'est pas à Pékin, 2h20 pour faire les 3 km du bureau à Impala !

2 - Ah ! j'allais oublier les élections législatives, les premières depuis la fin de la guerre.
Ca promettait une rentrée bien chaude (élections le 05 Septembre) entre le MPLA hégémonique du président sortant et l'UNITA sans leader (chef en anglais) après le liquidage de Sawimbi en 2002. Sachant que les mousseques (bidonvilles) n'ont pas franchement disparu et que les Hummers américains à 120 000 € pièce fleurissent dans les rue de la ville comme des boutons d'acné sur le visage d'un jeune ado, on eut pu penser à une révolte populaire, tout du moins à un vote sanction comme y disent !

A l'idée du bain sang, élèves voire professeurs, ont repoussé de 15 jours à 1 mois leur rentrée, scolaire cette fois. Je ne vous dis pas dans quel état de nerf est Marion devant une telle désinvolture....

Bref, sous l'oeil porcin (j'aime bien) d'observateurs internationaux, les élections ont bien eu lieu, tranquilles et le MPLA a raflé 82% de votes, tranquille...

Devant tant de non évenement angolais, je vais donc vous narrer notre sortie parisienne de la fin de l'été pour aller chercher, au ministère des Affaires Etrangères, le passeport diplomatique de Marion (elle se la pète un peu depuis..)



















On s'est pointé à la tour Eiffel et le millier de japonais qui attendaient pour monter nous a cassé l'envie de s'envoyer en l'air, on a juste regarder sous les jupes de la vieille dame. Tant pis pour Camille qui mourait d'envie de voir Paris de si haut !

Avec courage et à pédibus nous traversâmes ensuite la Seine pour voir le Grand Palais après sa rénovation mais il était fermé pour cause de montage de stands (biennale des antiquaires?) et pour voir le Palais de la Découverte (fermé le Lundi ??)

Oups, direction donc le Muséum d'histoire naturelle....





Où par chance, il y avait une expo temporaire sur les mammifères marins, bestioles que nous avons eu la chance de voir en vrai et vivantes à Luanda ou Capetown

Il y avait un couplet magnifique sur l'Evolution (j'en profite pour conchier ici tous les créationnistes américains) avec des squelettes fossiles de baleine, à couper le souffle.






et on a fini par un tour à Beaubourg (Merci Nikki) ...




















Enfin, arrêt au mythique Café de la Gare, où nous vîmes "le père Noël est une ordure", ça ne nous rajeunit pas ma brave dame.....

A suivre
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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 20:45
Oui, je sais...Vous vous dites que je vais vous suriner sur les valeurs de la république et qu'est-ce que le 14 Juillet, et blablabla. Vous pensez que la nivaquine attaque sec mes neurones....

Pas du tout.

Que je vous contasse : Je recois un mail (comme à tous les français) de mon cher ambassadeur de France à Luanda. Envoyé le 3 Juillet, ça sent le champagne et le feu d'artifice à plein nez, youpi !!!!

Grosse déception, lisez plutôt :

Mes chers Compatriotes,
 
2008 a été particulièrement riche pour les relations entre la France et l’Angola.
 
Tout d’abord avec l’escale des bâtiment-écoles de la Marine nationale, la Jeanne d’Arc et le Georges Leygues, du 29 février au 4 avril,  et surtout avec la visite du Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, le 23 mai.
 
Outre leur importance pour le développement de nos relations bilatérales, ces deux événements ont également permis de réunir l’ensemble la communauté française, comme nous le faisions habituellement à l’occasion du 14 juillet.
 
Aussi ai-je souhaité que la célébration de notre fête nationale permette cette année à ceux de nos concitoyens qui  se  sont  mobilisés  dans la vie associative de notre communauté, dans la vie économique, et de manière plus générale, dans la relation avec l’Angola, d’avoir l’opportunité de rencontrer  plus directement les représentants des autorités civiles et militaires angolaises, ainsi que le corps diplomatique. Je pense en particulier aux membres des instances dirigeantes du Lycée et de l'Alliance, de l'AFA, aux chefs d'îlot de notre réseau de sécurité, ainsi qu'aux conseillers du commerce extérieur de la France.
 
Cette option implique, vous le comprendrez , un nombre restreint d'invités, comme du reste préconisé par les instructions que nos postes diplomatiques ont reçues cette année.
 
La réception se fera donc sur invitation adressée nominalement et se tiendra à la Résidence de France.
 
Par avance, je vous souhaite ,  à toutes et à tous, un très bon 14 juillet.
 
Francis Blondet
ambassadeur de France en République d'Angola

Vous vous en doutez, mon sang ne fit pas 4 tours, ni 3 ni même 2 mais ne fit pas 1 tour. Quelle arme de destruction massive allais-je employer pour montrer mon courroux ?

L'ambassade étant terre de France, la liberté de paroles y existe donc et voici ce que j'ai répondu au faquin :

A monsieur l'Ambassadeur

Je viens de recevoir, par la RH de TOTAL, votre lettre de non invitation.

Je voudrais exprimer ici ma stupéfaction, ma déception et mon mécontentement vis à vis de sa teneur.

Stupéfaction car l'Angola est ma 4ème expatriation. Ma première fut en 1982 et c'est la première fois où je serai délibérement spolié de ma fête nationale en tant que résident à l'étranger.

Ma déce
ption car, si je sais bien que nous sommes dans le pays de la confusao,  je pense aussi sincèrement que le 14 Juillet n'est pas le moment le plus propice du rapprochement entre les peuples sur fond de business, mais bien l'occasion (de plus unique à Luanda !) de réunir toute la communauté françaises et de fêter l'événement. Sachant que la moitié des familles est partie et qu'il ne reste en général que le mari, cette fête ne devrait pas trop ponctionner les caisses vides de l'état.

Je suis donc franchement mécontent de la teneur de votre lettre, laissant entendre qu'une poignée de personnes a contribué aux bonnes relations franco-angolaises. Notre quotidien, tant au travail que dans la vie de tous les jours, participe à ces relations. Le rôle de formateur ou de tuteur imposé par l'angolanisation y participe également.

Enfant de la révolution française, je me dois de m'élever contre cette notion de puissants et de plèbe...

Bien cordialement


Quitte à ne pas d'une grande efficacité, ça a au moins le mérite, à mes yeux, de signaler aux autorités que nous ne sommes pas que des moutons et que, petite humiliation après l'une, l'exaspération peut prendre mauvaise tournure et que la Bastille, finalement, ce n'est pas si loin.

M'étonnant du vide sidéral quant à une réponse, je m'en ouvris à un collègue, qui derechef envoya un nouveau missile, je veux dire une missive, au personnage sus-cité.

Stupeur et tremblements, il est invité à la dite réception ,1 heure plus tard, par retour de courriel....

Moralité, l'arbitraire continu de s'abattre sur moi, je ne suis pas parano, mais quand même et comme dirait Sego, il y a des coïncidences...

Une explication fournie pour cette triste farce, serait que l'Ambassade n'a plus les moyens d'organiser cette fête ??
2 tonneaux de bière, de la charcutaille, de la musique et hop, on peut ripailler sans dépouiller les riches si c'est ça qui inquiète !

Je vous rappelle que j'annonçais dans "Demain on rase gratis", l'avénement de lendemains qui déchantent. Et lorsque l'on met en perspective les promesses d'extension du lycée, sa gratuité et une nouvelle ambassade...et l'impossiblite pécunière d'inviter la communauté française d'un pays difficile, ça laisse réveur.

Un conseil à l'occupant actuel: raffraichir la peinture de sa triste ambassade car le provisoire va durer....

A bon entendeur, salut


Allez courageuse lectrice, tout finit toujours par des photos...
















Ma nouvelle acquisition pour taquiner la dorade coryphène ou se balader au fond de la baie de Mussulo et voir l'endroit où le cordon littoral est le plus fin.
Enfin avec ce bateau nous irons voir les baleines en famille, n'est-ce pas Camille !!

Muito obrigado e bom fim de semana
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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 22:24
Amis du bon goût français, je ne vous ferais pas l'injure de penser que vous ne saviez pas que le titre voulait dire Saint Blaise.
Non, soyez sans crainte, malgré une pression sociétale intense, je ne verse pas dans une bondieuserie aussi soudaine qu'inexpliquée !!

Tout simplement, c'est le nom d'une plage au Sud de Luanda où nous aimons y faire retraite, loin des tumultes de la capitale. Et cerise sur la gâteau nous y sommes seuls (à la différence de nos sorties normandiesques avec le million d'amis qui avait eus la même idée ! ceci dans une vie parisienne antérieure), enfin seuls brancos je veux dire, car il y a un village de pécheurs qui fait du poisson salé.
















Bref, nous voici arrivé à bon port après 3h00 de route et une obole de 200 Kz (2€) à la maréchaussée pour cause de "Gazosa", littéralement boisson gazeuse, autrement dit un petit backshish.
Le Jeu en vaut la chandelle car la vue est magnifique. Cacimbo oblige, l'eau est devenu bien fraîche mais les filles arriveront à faire du bodyboard chaque jour.






































De belles balades à pied (voire des footings pour les plus courageux !), le lond de ces magnifiques falaises permettent de bien se ressourcer.



A Midi, au retour de pêche,  nous allons observer les poissons (soles, raies et petits poissons inconnus de moi) et aider à remonter quelques bateaux. Sarah, pour je ne sais quelle raison, provoque une émeute à chaque apparition....
















Je profite de la lumière pour essayer de capter la couleur des bateaux :




Et pour finir, ça fait bien longtemps que je n'en ai mis un, le coucher de soleil sur la baie de Sao Braz.
Notez que ça se mérite un beau coucher en Angola, car il traine toujours une brume à l'horizon....

Oups, j'oubliais, pour le moral, on a glissé 5kg de langoustes bien fraîches dans la glacière.....
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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 22:35
Kalandula es-tu là ?

Continuons notre visite de l'Angola gràce à un petit WE (fim de semana pour les lusophones) de 3 jours.
Notons un petit détail sympatique de ce pays : lorsqu'un jour férié tombe un Dimanche, il est reporté au Lundi...

Bref sortie de Luanda le Samedi matin à 5h45 pour éviter les bouchons et direction plein Est par la route de Viana, qui pour cause de gigantesque chantier d'une 4 voies, est une famélique et défoncée 2 voies. Elle se transforme malgré tout en 3/4 voies au gré de l'inspiration des conducteurs de Cadangueiros, ces camionette-taxis bleues et blanches qui sillonnent Luanda.

Tout ça pour dire que 15 km plus loin et 1h30 plus tard, les 4 voitures du "convoi" étaient un peu déprimées !
De plus, nous sommes obligés d'attendre des anglais indisciplinés (pléonasme ?) qui s'étaient arrétés pour un tea-time dont ils étaient les seuls avertis ??




















Malgré la longueur du trajet, 9h00 pour 500 km (pique nique compris), le temps passe assez vite, à regarder les paysages changeants de cet Angola intérieur : on passe par une savane très boisée, puis une petite grimpette nous plonge dans la forêt équatoriale avec de magnifiques fromagers de plus de 50 m de hauteur. En redescendant, c'est la savane avec de rares arbres : on s'attend à tout moment  à voir un troupeau de gnous ou de zèbres (hélas tout animal a été décimé lors de la guerre civile).
La route se transforme en piste gourdonnée (!) avant d'arriver à Kalandula, ça cahote dur dans les voitures !




















Nous traversons de nombreux villages de huttes au toit de paille, avec leur drapeau angolais fièrement levé et d'anachronique panneau routier ayant échappé à la folie guerrière. Signe de renouveau, nous passons aussi sur la voie ferrée Luanda - Malenje refaite à neuf.



















A chaque arrêt  "essence", c'est la foire d'empoigne pour nous vendre des avocats, oranges, bananes, patates douces ?, manioc ?? et canne à sucre. On se laisse un peu faire et remplissons  la voiture.
Sur un pont un pauvre hère marche vers on ne sait où...



















Nous voici enfin arrivé à Kalandula où l'hotel flambant neuf cotoie l'ancien cinéma (1963) comme en ont tant essaimés  les portugais (apparemment c'était cinéma et piscine les 2 mamelles du colonialisme).
Bon l'hotel est un peu space : d'abord on peut louer les chambres pour 2, 3 heures ou la nuit ! Louche. Ensuite les chambres sont d'anciens algéco recyclés où devaient dormir une douzaine de chinois....

















Heureusement l'Art "primitif" vient réchauffer notre humeur, car nous sommes à 700 m d'altitude, durant Cacimbo (l'hiver angolais) et les soirées sont très fraîches. Quelques verres de ti-punch ont remédiés à cet état de fait !

Mais c'est pas tout ça, nous sommes venus ici pour les chutes de Kalandula, réputées être les 2èmes d'Afrique. Et ma foi, c'est assez grandioses effectivement :


C'est la Lucala, affluent de la Kwanza, qui coule dans ces chutes d'eau. Finalement pas trop de bruit mais un nuage permanent au-dessus de l'escarpement.


La rivière coule ensuite tranquillement dans la vallée. La construction de l'autre coté est l'ancien hotel, très réputé avant l'indépendance.

Les angolais ont déblayé la végétation autour, pour le déminage. Quels esprits tordus ont pu vouloir piéger cette zone qui va nulle part ??

Il y a entre 3 et 10 millions de mines en Angola, on en a retiré 12 000 l'année dernière. Il reste encore donc 250 ans de boulot, au bas mot !




















Le lendemain, direction les "Piedras Negras" (je ne traduis pas) qui est un bel ensemble de conglomérats taillés par les fractures et l'érosion. Celà donne des pitons aux falaises très verticales qui rappellent les Météores.
On arrive au coeur du massif, dans le village (?) en cul de sac de Pungo Adungo (je ne sais pas traduire), improbable lieu de vie où seul reste une école très bruyante car aujourd'hui c'est la fête des enfants !! et un poste de gendarmerie

Allez hop ! l'aventure (petit a) de ce WE prolongé est terminée mais toutes ces balades en-dehors de la capitale nous font une bien fou à tous, ce n'est pas Camille (ni Elodie ni Noémie) qui me contrediront....



A suivre....

PS : Faire un blog lorsque le temps de chargement d'une photo de 28 k prend 5 minutes, ça vous confirme dans la voie d la zénitude boudhiste !
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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 19:49

 

Fidèles lecteurs vous l’aurez tout de suite compris, je vais vous parler de politique…

Il l’avait dit, il l’a fait, le petit Nicolas est venu en Angola pour aplanir les « petites » divergences qui mettaient du sable dans les rouages de notre business : Entendez par là, la fin des poursuites judiciaires contre Dos Santos, le président de l’Angola, pour une affaire de vente d’armes pas très claire (petite digression due au festival de Cannes regardez, si ce n’est déjà fait, l’admirable Lord of War avec aussi un Nicolas, mais Cage).

Bien, après cette introduction très proustienne, il faut bien avouer que l’ambassade de France (vous savez, celle qui ressemble à un hôtel de passe de Calcutta mais en moins présentable) avait convié tous les français de Luanda à assister au discours de Sarkozy, à l’école française. Ouille, ouille, le coup de pied dans la fourmilière : nettoyage de fond en comble, peinture fraîche à tous les étages, estrade et pupitre neufs, et nouveau costume pour le proviseur….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une belle délégation totalienne pris donc le chemin des écoliers dans leurs petites navettes et se retrouvèrent parmi d’autres, beaucoup d’autres…Sous un fort cagnard….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elèves du collège et du lycée attendaient sagement alors que les maîtresses, oups ! professeurs des écoles, se la pétaient un peu devant les drapeaux de la république et

L’éphémère estrade n’attendit pas longtemps, une rumeur
suivie d’un mouvement de foule annonça la venue du président, serrant les mains à qui mieux mieux. Hélas, n’est pas paparazzi qui veut, je ne suis arrivé qu’à prendre des dos, des mains, le sol, flou….

 

 

 

 

 

 

Enfin, immobile ou presque derrière son pupitre, je pus l’immortaliser alors que s’adressant à moi, il me remerciait d’avoir voté pour lui….non, c’est pas ça…il rasait gratis.

Que l’on juge :

-         agrandissement de l’école par ajout de 7 classes

-         gratuité de l’enseignement à l’étranger (déjà qu’il n’y a pas assez d’argent ?)

-         construction d’une nouvelle ambassade (voir plus haut J)

 

Moi je dis, les promesses n’engagent que les imbéciles qui les écoutent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais bon, sur cette petite terre de France, tout fini dans la bonne humeur autour d’un buffet où petits fours rassis (cause soleil et Sodexcroc) le disputait à la bière nationale (la CUCA) qui s’était fendue ma foi d’une bien belle affiche

 

Bon vous l’aurez compris, j’arrive à la fin et je n’en ais pas encore parlé : j’ai été hyper déçu car ELLE n’est pas venue, la belle Carla, visiter les mousseques et me claquer une bise…..

Un seul être vous manque et la terre est dépeuplée…

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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 19:43
Suite...Après notre séjour à Hemanus, avec ses eaux froides et son charme discret d'une ville pour retraités européens, nous sommes retournés à Capetown par la route des vins.


Eh oui, mon cher Olivier, les vins du Nouveau Monde sont souvent d'excellente tenue. Et le plaisir de payer une bouteille de Chardonnay bien fraîche, d'un vignoble connu, dans un bon restaurant du Waterfront (j'y reviendrai) la somme ridicule de 8 euro n'y est pas pour rien. Alors qu'une piquette audoise (sic!) au marché noir en vaut le double....


Grâce aux persécutions des protestants par notre belle France (1685), des huguenots vignerons, vinrent s'installer dans l'arrière pays de Capetown, trouvant dans ces vallées tranquilles au climat tempéré, les conditions idéales pour développer leurs vignobles.
Chanteclair, La Cabrière,..., annoncent notre arrivée sur Franschhoek, la ville des "français".

La petite ville est un peu trop aseptisée à notre goût, mais, nous y avons bien mangé malgré tout...








Ensuite ... petite dégustation au Boschendal Estate, à l'ombre des arbres dans une étonnante propriété tricentenaire.











Allez c'est décidé, cap sur Capetown (ça fait un titre d'OSS177, après Banco à Bangkok)

Comme vous connaissez  déjà notre gentilhommière, attaquons Le Cap, ville très clean, où l'on sent la rigueur germanique. Et où l'histoire est très (trop) récente.
Après avoir visité l'ancien fort anglais (XVIéme) et admiré la facade de la plus vieille maison (XVIIIème) nous avons fait le tour de tous les vestiges de Capetown !



















En fait le charme de Capetown c'est son climat exceptionnel, une vie urbaine tranquille dans une ville à taille humaine, une propreté et un sens du service incroyable...tout l'opposé de Luanda...
Dès la fin de l'apartheid et la fin des sanctions économiques, ces habiles sudafs ont transformés/réhabilité les vieux batiments du port et créé le Victoria & Albert Waterfront, temple du shopping, des restaurants et de la promenade.



















Passant devant la tour de l'horloge, un casayeur rentre dans l'arrière port, cotoyant d'élégants yachts.






















Mais bon sang, cette montagne plate comme une table ne serait-ce pas "table mountain". Très souvent empanachée, nous nous sommes fait piégés lorsque nous avons pris le téléphérique. Arrivés en haut par temps clair, nous étions dans le brouillard un quart-heure après. Comme à San Francisco, les eaux froides favorisent l'apparition de ces brumes soudaines.
Au grand bonheur des filles, nous avons donc investi les galeries commerciales.....

Puis retour a Camps Bays (le quartier chic du Cap) pour l'apéro.....et le coucher de soleil...

















L'Aventure, coua..........
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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 17:22
Allez, c'est décidé, je me lance pour  vous raconter nos impressions  capétiennes (qui à  rapport  avec la ville du Cap,  Petit Larousse  2008).

Nous qui avons quand même beaucoup voyagé, je comprend l'émoi et la compassion qui a étreint le coeur de la première dame de France, lorsque elle a vu le taudis dans lequel de pauvres travailleurs français, envoyé plus ou moins de force en Angola, sont entassés à 7 pendant une semaine !

Capetown0219_r.jpgCapetown0216_r.jpg













C'est sûr, par rapport aux propriétés des amis du président..., ça a dû être un choc.

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Mais reparlons des people, c'est à dire de nous. On a donc loué une maison digne de Marie-Claire ou de Côtes Ouest, c'est dire ! Avec une vue magnifique sur l'Atlantique.

Avec Lion's head en arrière fond, les miss profitent aussi de cette vue imprenable.

Capetown profite d'une luminosité, d'une clarté de l'air et d'une lumière réellement magique. Les grandioses couchers de soleil en sont les témoins



Un peu avant d'investir Camps Bay, la banlieue chic de Capetown, nous sommes partis plein Est pour découvrir le peu connu point le plus méridional de l'Afrique (bien que j'en ai déjà parlé sur ce blog) j'ai nommé la cap Aguilas.

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Finalement ce cap n'est pas très spectaculaire car assez plat. Mais il permet de s'asseoir sur la ligne de séparation entre l'Océan Indien et l'Océan Atlantique. Neanmoins le très joli phare datant de 1848 indique bien que, si les conditions de fins d'été sont douces et la mer idyllique, il n'y a plus de terre jusqu'à l'Antarctique et les conditions de navigation peuvent être très difficiles (vents et brouillards).  Des centaines d'épaves jalonnent la côte. A ce sujet nous avons visité un charmant musée des épaves à Bredasdorp.

Ah, Bredasdorp ! une des premières villes où nous nous sommes arrétés. Son nom qui sonne bon la germanitude, son architecture plus que classique et sa propreté suisse auront été le fil rouge de cette Afrique du Sud qui est très loin de l'Afrique Noire et qui nous déconcerte.

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Autres surprises les couleurs turquoises de l'Océan Indien, les barques de pêche pimpantes aux couleurs multicolores cotoient des maisons sorties tout droit de la région de Plougastel (!). Où sommes nous ?

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Un petit clin d'oeil sur notre van, qui nous a permis de voyager confortablement sur les routes par ailleurs impeccables.
La tribu Eric, Marion, Robin, Laure, Raphaël, Camille et la dernière entrée, Pauline, ont pu se retrouver  et discuter tout à loisir lors des trajets. Formule donc très sympa.




Arrivée à Hermanus, ville de la baleine. Pour des raisons probables de topographie des fonds marins, les baleines qui voyagent entre l'Antartique et l'équateur passent  à portée de main (!)  des côtes et du petit port de pêche. N'étant pas en saison (Août-Septembre), nous avons vu seulement quelques souffles mais de loin.
Plafond bas, crachin et kelp (mais si, la longue algue) nous indique (avant d'y mettre un orteil qui confirme) que la mer est très froide.

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Enfin, blog familial par essence, je me permet d'y mettre mes People........

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Voilà donc le premier "opus" de notre virée

A suivre.....
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