Le week-end presque dernier, nous étions gentiment invités par Horacio, mon comparse de bureau, et son épouse Marcelina.
Bon c'est sûr, c'est comme pour mon employeur chéri, on n'y va pas par hasard. Après avoir quitté Luanda par l'Est, on s'était donné rendez-vous près d'un centre commercial pour repartir en convoi (oui, en fait , il y avait plein de collégues de bureau plus étranger les uns que les autres, ce qui était parfaitement rafraichissant !)
Après quelques détours dans les mousséqués, nous arrivâmes à destination. Le plan que m'avait fait Horacio, au cas, pas si improbable que ça finalement , ou nous pouvions nous perdre, montrait que son sens géologique n'est pas encore assez développé, nul n'est parfait bien entendu...
Chacun avait apporté quelques spécialités de son pays mais surtout Horacio et Marcelina avaient préparé plusieurs plats angolais dont le fameux funge au maïs ou au manioc (bof!). Comment vous décrire... l'apparence des fesses de votre grand-mère, collant comme un témoin de Jéhovah et légérement étouffe chrétien comme un petit Lu. Néanmoins ce plat national se laisse manger surtout accompagné de viande ou de poisson en sauce.
Le petit dernier de la famille Jorge, avait su ce faire adopter à force de cajoleries, et je sentais arriver le moment de la demande du cinquième....
Ainsi nous étions donc sur le toit-terrasse d'Horacio.
Cette image n'a l'air de rien avec ces 2 jeunes gens à l'air bien paisible. Malédiction, ce DJ (car c'en était un) avait devant lui un monstre de puissance qui exprimait tout son potentiel avec ses amies les enceintes (non, mais vous avez vu la taille ?), 3 par coin je vous laisse compter... C'est bien simple, on mettait la nourriture dans la bouche et les vibrations vous faisaient remuer machoires et estomac malgré vous, sans fatigue...digestion assurée...
Malgré nos demandes pressantes, ce fut toujours à fond, à fond.
Et tels des poissons rouges, nos bouches semblaient articuler des paroles dont aucune n'arrivait à destination.
De guerre lasse nous dansâmes. Et là les talents de danseur d'Horacio remirent les compteurs à zéro : 1 partout !
Une danse avec Jeanneth et ce dimanche après-midi ayant filé bon train, le départ fut sonné.
Un grand merci donc a meu colego pour ce moment de vie angolaise
Obrigado e ate proxima ves