Bande de pingouins congelés (
NDLR l'écriture de l'article a un peu traîné et correspond moins au bel hiver de début Janvier), vous comprendrez aisément que nous eûmes le nez fin de ne point venir en France à Noël dernier. Outre un refroidissement de notre auguste derrière, c'est surtout une certaine confusao qui a régné dans les transports français qui nous aurait fatigué...(ayant dèjà la confusao angolaise!)
Nous avons donc opté pour l'Est de l'Afrique du Sud en ayant récupéré Laure, Thomas (oui, oui, un pièce rapportée) et Raphaël à
Joburg Nous voilà partis de
Joburg dans un minibus pas pratique pour un sou (Toyota Quantum pour ne pas le nommer) qui avait 10 places mais pas de coffre ! C'est bien simple, à peine commencé c'était raté!...N'empêche que nous sommes finalement arrivés dans le
Swaziland. Pays montagneux, nous nous sommes retrouvés à 1500m d'altitude, dans les forêts de sapins, comme dans les Vosges en été !
Arrivée au lodge
Forester Arms, proche de la capitale
Mbabane et à la nuit tombante. Sympa, avec seulement une vingtaine de chambres. L'ambiance y fut très familiale. Et pour Noël (nous y étions le 24 Décembre) la propiétaire arriva à créer une ambiance vraiment chaleureuse !
Pas en reste, Laure et Thomas, jouant les Péres-Noël, s'étaient chargés comme des baudets pour ramener de France tous les cadeaux des uns et des autres (Merci à eux). Une bonne bouteille de Chardonnay de Boeschendal remplaça sans effort le traditionnel champagne.
Une journée passée dans une petite réserve, un petit tour à cheval avec les gnous (découverte de Raphaël, pas les gnous, le cheval !) et enfin un golf sympa (difficile de se refaire) et hop, nous quittons le
Swaziland, son incroyable propreté et la gentillesse de ses habitants (malheureusement le pays le plus frappé au monde par le Sida)...
...puis direction la côte de l'océan indien, dans la partie la plus Nord-Ouest de l'Afrique du Sud, proche de la frontière mozambicaine.
Nous y allions pour la mer et la plage, dans un parc national. Enfer et putréfaction !! Le lodge était situé à 5 km de la mer (donc rien à voir avec les pieds dans l'eau), très populaire, si vous voyiez ce que je veux dire..Nous ne sommes plus habitués...
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Donc on finit par arriver sur la plage après 1 heure passée dans un embouteillage pour rentrer dans le parc national. Il en coûte 2€ par personne, la guérite est tenu par des blacks, euh, je veux dire par là des gens de couleur, sud-africains qui font remplir une fiche plus compliquée que pour entrer aux states (c'est pas peu dire !). A une voiture toutes les 5 mn, ça agace. De plus l'alcool est interdit sur la plage, alors on voit des gros blancs tatoués ( euh, je veux dire par là des gens pas de couleur), boire 5-6 canettes de bière, roter ignoblement et balancer la bouteille dans la forêt ?? Du grand n'importe quoi !
Et puis le choc, car la plage n'est pas interdite aux 4x4. 2000 familles s'alignent donc pour le traditionnel barbecue et ça circule pire que sur la place de l'étoile un soir de victoire de coupe du monde (oui, oui, avant Domenech...)
Les gros zodiacs, c'est pour aller plonger sur la barrière de corail. Comme Thomas était novice et Laure et Camille peu entrainées, tous les trois ont fait une petite séance
Padi l'après-midi pour préparer la plongée du lendemain matin.
Si la plongée dans les coraux à 12m fut tranquille, le départ et retour dans les vagues qui déferlent furent assez impressionnants. Arrivée à fond sur la plage pour remonter le plus haut possible, accrochez-vous !
Après ces folies de nos corps, repos bien mérité dans le
Makakatana lodge, comme dirait mon employeur, on n'y va pas par hasard !
Situé au coeur d'une réserve privée, après quelques km de piste, en bordure du parc naturel de
St Lucia, ce lodge de 6 bungalows est une vraie perle de quiétude. Bon, Marion dira que la nuit ça caquète, glousse, grogne, hurle, tape. Moi j'étais fatigué, j'ai rien entendu. Mais effectivement, devant le bungalow, hippopotames et buffles viennent brouter la nuit !
Suite à la distribution des chambres, Laure et Thomas nous laissèrent le bungalow royal ! Merci à eux !
Juste le temps de visiter l'endroit et départ pour aller voir les animaux "sauvages"...Les paysages sont très beaux, très savane. Il n'y a pas de lions dans cette réserve, "seulement" quelques léopards qui, ici, n'attaquent pas l'homme. N'empêche, il est interdit de ce balader autour des bungalows la nuit...
Un tour en bateau sur l'estuaire nous permis de voir beaucoup d'oiseaux; pas mal de gros crocodiles et des troupeaux de placides hippos (en apparence car il faut s'en méfier, ce faux débonnaire est le premier tueur en Afrique dans les accidents avec un animal sauvage !).
Après vérification, la piscine apparaît safe pour une fin d'après-midi tranquille.
Départ vers le sud, le long de l'océan indien, arrêt à
Durban pour le shopping des filles (??) puis continuation jusqu'au
Drakensberg sud.
Whaou !! Adossé au
Lesotho, vaste plateau culminant à 3482 m, le
Drakensberg (montagne du dragon, pour les non norvégiens) nous offre des paysages somptueux, faisant plus penser à l'Irlande (même si nous n'y sommes jamais allés, hélas) avec pêche à la mouche (truite et poisson tigre), balade à cheval,...On ne se lasse pas de la vue sur le
Lesotho depuis la terrasse du petit lodge familial
Pennwarm.
Au grand dam de Raphaël qui a horreur de la voiture, nous sommes allés au
Lesotho par le
Sani Pass (2873 m), dans une vieille land Rover qui ne demandait qu'à mourir en grimpant une route vertigineuse pour arriver au col. Secoués comme des pruniers durant l'assencion, nous soufflâmes arrivés sur le plateau.
Après un arrêt ethnologico-touristique, mais fort intéressant, dans un village, nous pûmes constater que les conditions devaient être bien rudes. Nous y étions en plein été, et les pasteurs étaient emmitouflés dans des couvertures ! Comment font-ils l'hiver, avec 2 m de neige ? Une danse improvisée démarra et le rappeur Raph se déchaina !!
La bière Maputi dans le plus haut pub d'Afrique a enflammé nos tourtereaux alors que 2 mannequins nous présentent la mode été-hiver lésothiènne (oui je sais, c'est nouveau, mais en fait comme on a froid tout le long de l'année).
Drakensberg, pays des zèbres (LOL...)
Voilà notre petit périple s'achève, retour sur Joburg sous une pluie battante, qui permit une ré-adaptation plus facile à nos français de métropole
Ate proxima