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  • : Le blog de Eric & Marion
  • : Une expatriation en Angola, est-ce aussi difficile qu'on le prétend ?
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:44
Oui, je sais, un peu de nonchalance tropicale et me voilà en train de procrastiner...Bande d'impatients !!

Je me rattrape donc et vais vous conter une petite virée de 4 jours au Sud de Luanda, à l'occasion des vacances scolaires de la Toussaint.
L'Angola étant un pays immense (2 fois la France), on ne s'est pas fait piéger en préparant des étapes de ouf (oui, oui, je parle le djeun..). En effet, lorsque l'on regarde notre itinéraire sur une carte, c'est complètement ridicule et pourtant ! Alors nous avons coupé en deux notre trajet vers Gabela.

Première halte à Cabo Lado pour camper sur la plage

















Nous sommes arrivés le Dimanche soir et ce fut vraiment sympa de profiter de la plage pour nous tout seuls. Notre dernière expérience du Samedi soir se solda par une nuit agitée au son de la musique brésiliènne, à fond, à fond comme d'hab ! Tentative de bodysurf sur les célèbres vagues. Hélas, de petites méduses nous laissèrent un souvenir très piquant ! Au petit matin, départ pour Gabela. On profite de Robin pour charger la mule...

















Arrivés à Porto Amboim où des épaves de chalutiers forment un arrière plan "original", nous en profitons pour remplir les réservoirs au cas où, bien que trouver de l'essence/gasoil en Angola ne nous a jamais posé de problème. Les rues très larges à 4 voies et terre-plein central souligne l'ancienne splendeur de ce port de pêche, réputé du temps des portugais.


Après avoir tourné en direction du Nord vers la ville de Gabela, juste devant l'improbable Institut du Pétrole Angolais, situé au milieu de rien, nous commençons à monter doucement vers l'intérieur du pays. Nous suivons la rivière Quévé qui est barrée par les chutes de Cachoeras. Petit pique-nique et arrêt en amont pour admirer les rapides qui s'engouffrent sous l'ancien pont, détruit durant la guerre.



































La belle route goudronnée nous amène tout près de Gabela mais il faut la quitter après avoir traversé la rivière Conda et nous nous retrouvons sur de la piste, à nous l'Aventure !

Nous rafflons les bananes de la villageoise et balançons les peaux sous les roues du suivant...
La piste tournicote et nous fait découvrir un paysage granitique très émoussé par le temps. On constate les effets d'une assez grande déforestation, suivi de la détestable habitude de la culture sur brulis qui abime arbustes et arbres encore vaillants et surtout favorise l'érosion des sols.


















Sur la route, Marion me signale que Ronan et Stéphanie ne "suivent" plus. Comme je sais Steph très photographe, un désir d'arrêt doit expliquer ce retard. 10 mn plus tard seule la piste poussyeroie, nous faisons donc demi-tour. Dans un village, la Cherokee est bien là, suspension avant brisée ! Aie, aie. Nous décidons d'aller à la poussada (auberge) et de revenir à vide pour charger nos 2 comparses et leur matériel.

















La poussada de Chinendala est très modeste sans électricité ce soir-là, mais les chambres sont accueillantes, douches (froides !), billard, micro-cuisine et une avancée pour manger. Comme nous sommes en altitude, très peu de moustique. Le cadre est magnifique car bien préservé. Surprise au détour du couloir...































Après une dernière partie de foot plus endiablée qu'un match de l'équipe de France...la piste dans l'autre sens pour une visite de Gabela (1700 m d'altitude) dont la richesse passée vient de son café robusta, le meilleur d'Afrique.
Malgré un nombre impressionnant de piquets à tête rouge indiquant un déminage en cours, le nettoyage de collines et le repiquage de caféiers vont bon train laissant augurer d'une future prospérité.






















Comme pour Porto Amboim, les villes anciennement portugaises, avec un passé économique glorieux, possède de larges avenues où l'on s'étonne, venant de Luanda, de trouver si peu de voitures !

De la grandeur du passé du cinéma Porto Amboim (!) il ne reste que les murs, le projecteur (en partie) et l'anciènne buvette où sont stockés les fauteuils du cinéma


Gabela ne vaut pas le détour, mais si vous y  passez, le coeur de la ville mérite une petite visite.

Voili, voilou, un article un peu long peut-être, plein de photos sûrement. Et si vous l'avez lu d'une traite, vous n'êtes donc pas un/une procrastinateur/trice...

PS : Et pour la voiture, me direz vous ? Muito complicado. Après 10000 coup de fil (heureusement nous avions un satellitaire prété par maman Total !) Ronan a réussi à faire rapatrier la voiture sur Luanda, pour un coût tout à fait prohibitif....

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commentaires

L
<br /> Oui mais est-ce que la chèvre a dormi avec vous sous la couette?<br /> Bon je retourne au travail, c'est pas sérieux tout ça.<br /> <br /> <br />
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E
<br /> Ah la chèvre, une bien belle histoire d'Amour...<br /> Bon tout  le monde a vu qu'il y avait plein de fautes ! En fait j'ai publier par erreur. Je republie ce jour (25) je vais voir comment Overblog gère !!<br /> <br /> <br />