Chers amis lecteurs, amies lectrices,
Vous vous doutez bien que nous ne sommes pas restés à Luanda pour les fêtes de Noël.
A la différence du flux migratoire non naturel de mes compatriotes (j'entends par là que ces grands mammifères remontent vers le Nord en plein hiver ?) nous avons suivi dame nature et nous décidâmes de visiter le Sud de la Namibie.
Après avoir récupéré fifille première, Laure, et son chéri, Thomas mais aussi ma belle-soeur Dominique et enfin ma nièce et filleule Marie (stop !!) nous avons pris plein Sud, Marion, Camille & myself.
Laure m'ayant ramené mon GPS tout neuf de France, je me suis précipité pour installer la carte routière fraîchement achetée. Hélas rien n'y a fait, je ne suis pas arrivé à lire ce satané fichier. Rentré à Luanda, il me fallut quelques jours pour débrouiller l'affaire. Too late...
Comme le dit le titre, nous partons plein sud depuis Windhoek. Après 250km premier arrêt, cela ne s'invente pas, à Bagatelle, un lodge situé en bordure du désert du Kalahari. Chaud bien sûr, mais rouge surtout. Les grandes dunes fossiles sont faites d'un sable très fin, très rouge car chaque grain est recouvert d'une fine pellicule d'oxyde de fer. Marie et Camille profiteront de ce voyage pour jouer les starlettes.
On en a profité pour faire des balades à pied accompagné de la mascotte du lodge à gauche une impala, ou en voiture pour croiser l'Oryx, la gazelle du désert namibien.
Mais dans ce beau pays (ainsi qu'en Afrique du Sud), l'accueil n'est pas un vain mot. Et prendre un apéro top class au soleil couchant dans les dunes du Kalahari, hum.....Camille ne s'y est pas trompé en en tombant amoureuse !
Pour le Sud, nous voilà repartis, direction le Fish River Canyon, soi-disant le 2ème plus grand du monde après l'autre...
Mais avant d'y arriver nous devons faire les 450 km de route et piste. Nous visitons une"forêt" de niaquier, l'arbre à carquois.Le soleil est chaud.....la température avoisine les 40°C.
Les branches sont tubulaires, s'évident très facilement et le bois est d'une incroyable légèreté (vu la musculature de Marie, vous vous en doutez !). Ces branches servent donc de carquois pour les flêches empoisonnées des bushmen.
Au passage nous admirons les nids de réplublicains sociaux. Celui-ci à probablement plus de 100 ans et abrite une colonie de 150 à 200 couples. Etonnement : ils disparaissent durant la journée pour chercher leur nourriture et ne reviendront qu'à la tombée de la nuit.
Nous en profitons pour vérifier que sous le tropique du Capricorne, au solstice d'été, l'ombre est bien réduite !
Après 50 clôtures qu'il faut ouvrir et refermer, nous arrivons au bout de la piste, au bord du canyon. Malgré les 1200 m d'altitude le thermomètre n'a fait que monter durant la journée, flirtant avec les 44 °C.
Mais le lodge nous offre une vue incroyable, bien au-delà de nos attentes. Un canyon très large, profond seulement en son milieu.
Le choc, coua !
Le soir, nous allons voir le coucher de soleil dans le désert. Couleurs magiques, magnifiées par la pureté de l'air. Les mannequins du voyage en profitent pour peaufiner leurs books !
Cherry on the cake comme disent le chadalaisiens, le soleil descendant apporte un agréable fraicheur voire un petit coulis d'air froid...Brrrr
Le lendemain matin, tel des livingstones, nous partons nous faire secouer sur une piste empiérrée pour descendre au fond du canyon. Superbe ballade avec ses descentes vertigineuses (on aurait pu se croire dans la croisière jaune !), ses pneus crevés et les anecdotes du chauffeur.
Arrivé en bas, petit plongeon dans un reste d'eau, champagne (SudAf, bof..) et relaxation...
Arrivé en haut, une petite margharita bien frappée...
Aller plus Sud que le Fish River Canyon, c'est difficile : soit c'est la route vers l'Afrique du Sud (au Sud-Est) soit c'est le désert de la rivière Orange mais verboten pour cause de diamants.On aurait pu aller plein Ouest vers Lüderitz mais c'est un cul-de-sac et on n'avait pas trop le temps de faire le crochet.
Alors demi-tour et direction Sosulvei, plein Nord cette fois-ci(si avec toutes ces directions vous n'avez pas encore lemal de mer, alors bravo !)
Il n'y a pas trop de ville/village en Namibie, alors faut pas les rater, si le besoin d'essence ou de boisson se fait sentir.
En général tout est au même endroit ! pas compliqué la vie.
Sossusvlei, vous en avez eu déjà le reportage, je ne vais donc pas le refaire.
Mais impossible de ne pas lâcher quelques photos de l'aube ni des arbres mort du vlei (lac asséché, avec une croûte de sel)
Encore un arrêt au Desert Homestead lodge pour profiter de la coolitude...
Une randonnée à cheval (oui, Marion est : ..... là.....au galop......tombée......fière sur son cheval... entourer la bonne réponse!) et l'apéro au soleil couchant, dans ce cadre sublime !
Nous quittons les dunes pour Swakopmund, essayons de faire changer un pneu (qui a explosé sur la piste) dans l'improbable village de Solitaire, passons le tropique à 13h00 (plus d'ombre, super !) et arrivée tranquille à Swakop. Petite erreur de programmation car la rigueur germanique fut à la hauteur : Noël était un Week End, donc tout était fermé, que ce soit la haute saison ou pas ! Et comme ils adorent le fêter en famille, bonsoir l'ambiance dans les rues...
On s'est payé une ballade en bateau pour aller voir la faune de Walvis Bay. Vous pouvez constater qu'après les 40°C du désert, l'eau glaciale du courant du Benguela rafraichit bien le vent...nous compensons en dégustant des huitres et du vin blanc ! Pélican et otaries sont plus qu'amicaux, je dirais même envahissant, pour le plus grand plaisir de tous.
Pour réchauffer nos vieux os, nous fîmes une halte dans l'Erongo lodge (dans les montagnes du même nom), situé sur la route Swakop-Windhoek.
Bonnes balades sur les collines de granite, pas trop rassurés en entendant les babouins crier. Inquiétude bien inutile, nous profitâmes à fond de la nature.
Bon je sais, vous allez dire 2 mois pour ça.
Mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, je fatigue moi et pour les fim de semana, ya la pêche et le golf.... !