Et oui chers amis, pour cause de politique française, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée émue pour celui qui nous a fait rêver tant de soirées : nous étions portés alors par cette voix qui nous expliquait l'aventure, l'écologie et le Grenelle de l'environement.
Encore une fois, merci Nicolas. Car avant tes émissions, je ne savais pas que l'Okavango existait !
Eh oui ! c'est bien de Nicolas Hulot dont je veux parler...non ! vous n'avez quand même pas crû que...parler de l'Autre !
Ah, vous me ferez toujours rire.
Que d'eau, que d'eau ! Effectivement vous n'êtes pas sans savoir que le delta de l'Okavango est une vaste oasis aquatique qui se perd dans le désert du Kalahari. Vous imaginez sans mal toute la faune et la flore qui profite de ce Paradis sur terre (on se croirait dans Lost ...j'en dis pas plus pour ceux qui n'ont pas encore vu la saison 6...) .
Curiosité de la Nature, l'Okavango prend sa source dans le vaste bassin oriental de l'Angola, descend plein sud, traverse rapidemment la Namibie et se jette bêtement dans le désert. Le soulèvement (tectonique) de la marge Ouest de l'Afrique, lui ayant coupé l'accès à la mer. C'est donc, dictionnaire à l'appui, une rivière.
En voyant la photo de droite, vous comprenez que Marion a réussi à m'entrainer dans une randonnée à cheval à travers le delta...La raison ? Quelques 30 ans de vie commune, un goût d'anniversaire, coua, les noces de perles parait il !
A la place d'une rivère de perles donc, elle choisit l'Okavango à cheval. Vus tous les dangers auxquels j'ai miraculeusement échappé, je me demande si 30 ans, ce n'est pas trop pour elle ??
Que ce soit le camp de base ou le camp iténérant, on a essayé de toujours profiter du moindre repos.
Il faut dire que nous montions 6-7 heures par jour et pas que du pas. Allons-y les trots interminables où les fesses rougeoient, allons-y les galops à travers les plaines et les marécages ! Super
Ainsi, ce ne fut que du bonheur d' approcher les girafes et girafons mais un peu d'angoisse face au troupeau de buffles. Il faut dire qu'il ne reconnaissent pas vraiment l'animal face à eux et comme ils sont curieux, ils s'approchent, s'approchent. Le guide (Roger, un bostwanien super compétent) nous demandait de ne pas fuir (ce que l'on aurait fait volontiers) mais au contraire de nous avancer un peu. Les buffles commencent à douter et finissent par s'enfuir dans un bruit assourdissant et en soulevant un énorme nuage de poussière...
Une halte vers10h00 permettait de faire souffler cavaliers et montures (eh oui, il a fait chaud). Un petit somme de 10 mn pour les plus rapides et nous voilà repartis. Roger continuait de suivre les marques fraîches. Nous arrivions à débusquer des éléphants. Mais nous devions rester à bonne distance car il y avait toujours un jeune mâle pour faire le malin et cette fois, c'est nous qui avons reculé.
Les voilà les fiers cavaliers ! Marion vient de se prendre un gadin mais bon, comme on était avec des rosbifs high class, ils ont délicatement détourné la tête et ont fait semblant de n'avoir rien vu, so british !
Et le soir, pour nous reposer de toute cette agitation, nous partions pour une honeymoon cruise dans un macoro, barque à fond plat complètement adaptée à cette environnement de marécage. Poussée par une perche, elle glisse littéralement au dessus de joncs et des herbes pour "sauter" d'espace libres à nénuphars à d'autres. On a toujours l'impression que l'on va être bloqué, mais non, ça passe
Maun, petite ville, point d'entrée et de sortie du delta, est le dernère étape. Les bushmen se sont reconvertis dans le "business" entre artisant et carte téléphone "Orange" ! (sous de magnifiques flamboyants). Son aéroport est très actif grâce à la centaine de petits avions de tourisme, qui sillonent l'Okavango, pour y déposer les touristes.
Prochaine anniversaire de mariage dans 10 ans, en attendant la vidéo de la maison de retraite "les grabataires", voici celle du delta
Feliz natal e ate proxima ano