16 février 2010
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17:30
Incroyable mais vrai,Le Bruno Caillou est venu nous voir à Luanda, en touriste ! Vous l'aurez compris, ce qui est incroyable ce n'est pas la visite de Bruno chez nous, mais le fait qu'un touriste se soit posé à Luanda. Même la CAN 2010 n'a pas déplacé autant de supporters étrangers.
Son séjour étant très court, on en a profité pour aller visiter la fazenda Cabuta qui est une plantation de café. Un peu galère pour réserver, téléphone et mail étant restés muets pendant une bonne dizaine de jours. Bref, un peu d'angoisse mais toto va bene...Enfin non pas tout à fait, car Marion avait décidé de tomber malade et d'aller passer son we à la clinqiue Total!! Comme elle le dit si bien "en 1 semaine au CMS (clinique Total pour ceux qui ne suivent pas) j'ai doublé mes arrêts maladie depuis que je suis instit !"
Conscient de ma responsabilité de voyagiste, je laissais Marion sous perf...
Nous sommes partis à 3 voitures et on s'était donné rendez-vous le Samedi matin à 6h30 sur le parking. Vous imaginez les soupes à la grimace de la troupe. Cette heure matinale nous a permis d'échapper au traffic dantesque de la route de Viana, seul accès vers l'Est. On s'en est bien sorti et après 2h de route, on a tourné à gauche sur la route de Massangano. Enfin route...
En passant, superbe vue sur un méandre élargi du fleuve Kwanza
Arrivée au village par la cour de justice et la prison. Le tout du XVI Seculo, comme ils disent !
et direction la forteresse. Modeste, elle défendait la Kwanza. Sachant que l'embouchure doit être à un bon 120 km, ça laisse réveur sur la notion de temps, lorsque l'on était sur un bateau à voile !
Vu comme ça, ça a l'air sympa. Mais il faisait une chaleur de gueux et on n'a pas vraiment apprécié à sa juste valeur le lieu.Pour la petite histoire, c'est Paulo Dias, portugais de son état et neveu de Barthelomeu Dias, le grand navigateur, qui édifia ce comptoir, en 1583, de Nossa Senhora de Vitõria de Massangano. Je sais, les portugais ou les espagnols, ils ne peuvent pas faire court, c'est génétique...
La visite continue par l'église....Nossa Senhora de Vitõria...et il semble que les centres d'intérêts ne sont pas les mêmes pour tout le monde ! Pauvre église en piteux état, attention chef-d'oeuvre en péril !
En face de l'église le cénotaphe du petit père Paulo, dit Paulo Dias de Novais pour être précis.
Au bord de la rivière Lucala, les gamins joue sur une drague abandonnée, chercheuse de trésor ?
Bon c'est pas tout ça, mais la fazenda n'est pas à coté.
Retour sur la route principale et direction Dondo, ville sans intérêt, manifestement oubliée dans le grand chantier angolais. On bifurque sur la route de Huambo. Ca tombe bien, l'autre route, celle de Malange est fermée ?
Belle route, paysages magnifiques, luminosité parfaite. Que demander de plus ? Notre touriste préféré se dit que décidement ces petits triangles rouges ne sont pas très bons pour le tourisme! Faut dire que dès qu'il y a un pont, les mines ont fleuri comme colchiques dans les près, mais elles se voient moins...
Berges de la Kwanza, villages qui défilent, vertes prairies (merci la saison des pluies) le voyage nous berce.
Nous quittons la direction de Huambo pour Calulo.Très vite, on attaque la montagne, tout en douceur. On passe de 36° à 29° en quelques kilomètres, preuve que l'on monte. Ce qui ne veut pas dire neige au sommet!
Nous arrivons à destination après 20 km de piste. Pas d'hésitation c'est bien là !
Arrivés un peu tard, on jette les affaires dans les chambres réservées à Erizuec (?) mais je me suis reconnu, et on fonce au belvédère. Une vue à couper le souffle nous attend. Au fond de la vallée, la Kwanza se fraye un difficile chemin entre les collines granitiques.
Le lendemain matin, au calme, je visite la plantation. Les grandes terrasses inclinées, couvertes de terres-cuites serviront plus tard à sécher les grains de café, en devenir sur les nombreux caféiers.
Lorsque la petite troupe a déjeuné, nous levons le camp en direction de Quilemba, par la piste qui dégringole vers la Kwanza. Pas trop rassurés par moment, entre une largeur digne d'une piste piétonne et des descentes bien ravinées par les dernières pluies, nous nous en sortons brillament et arrivons au pont sur la Kwanza après 25 km "d'aventure".
Miraculeusement préservé par la guerre, ce pont enjambe le fleuve dans une partie étroite propice à la création de rapides. Très impressionant !Plus inquiétants les points blancs sur la roche (à droite de la photo) qui marque la limite du déminage autour du pont ! Pique-nique peu conseillé.
Chindela le pêcheur nous demande de le prendre en photo ! je pense que l'on aura du mal à lui faire parvenir le cliché ! En échange, nous le ramenons à Qilemba, son village, situé à 8km ! Très gentil, parlant trop vite le portugais, il laissera la bonne odeur de son sac de poissons, chargé dans le coffre !
Voili, voilou, retour sur Dondo et Luanda en fin de journée, la boucle est bouclée. 600 km parcourus et encore des paysages somptueux de découverts. A refaire avec Marion (qui je vous rassure a survécu). Ce que je crains c'est qu'elle veuille le faire à cheval !!
Du haut des remparts de Massangano un indigène comtemple les 5 siecles écoulés...
Enfin, une fois n'est pas coutume, merci à Stéphanie, Isabelle et Harif pour leur contribution invonlontaire en photos ! Ce n'est pas la peine de faire un procès, je nierai tout
Ate nao longo !
Son séjour étant très court, on en a profité pour aller visiter la fazenda Cabuta qui est une plantation de café. Un peu galère pour réserver, téléphone et mail étant restés muets pendant une bonne dizaine de jours. Bref, un peu d'angoisse mais toto va bene...Enfin non pas tout à fait, car Marion avait décidé de tomber malade et d'aller passer son we à la clinqiue Total!! Comme elle le dit si bien "en 1 semaine au CMS (clinique Total pour ceux qui ne suivent pas) j'ai doublé mes arrêts maladie depuis que je suis instit !"
Conscient de ma responsabilité de voyagiste, je laissais Marion sous perf...
Nous sommes partis à 3 voitures et on s'était donné rendez-vous le Samedi matin à 6h30 sur le parking. Vous imaginez les soupes à la grimace de la troupe. Cette heure matinale nous a permis d'échapper au traffic dantesque de la route de Viana, seul accès vers l'Est. On s'en est bien sorti et après 2h de route, on a tourné à gauche sur la route de Massangano. Enfin route...
En passant, superbe vue sur un méandre élargi du fleuve Kwanza
Arrivée au village par la cour de justice et la prison. Le tout du XVI Seculo, comme ils disent !
et direction la forteresse. Modeste, elle défendait la Kwanza. Sachant que l'embouchure doit être à un bon 120 km, ça laisse réveur sur la notion de temps, lorsque l'on était sur un bateau à voile !
Vu comme ça, ça a l'air sympa. Mais il faisait une chaleur de gueux et on n'a pas vraiment apprécié à sa juste valeur le lieu.Pour la petite histoire, c'est Paulo Dias, portugais de son état et neveu de Barthelomeu Dias, le grand navigateur, qui édifia ce comptoir, en 1583, de Nossa Senhora de Vitõria de Massangano. Je sais, les portugais ou les espagnols, ils ne peuvent pas faire court, c'est génétique...
La visite continue par l'église....Nossa Senhora de Vitõria...et il semble que les centres d'intérêts ne sont pas les mêmes pour tout le monde ! Pauvre église en piteux état, attention chef-d'oeuvre en péril !
En face de l'église le cénotaphe du petit père Paulo, dit Paulo Dias de Novais pour être précis.
Au bord de la rivière Lucala, les gamins joue sur une drague abandonnée, chercheuse de trésor ?
Bon c'est pas tout ça, mais la fazenda n'est pas à coté.
Retour sur la route principale et direction Dondo, ville sans intérêt, manifestement oubliée dans le grand chantier angolais. On bifurque sur la route de Huambo. Ca tombe bien, l'autre route, celle de Malange est fermée ?
Belle route, paysages magnifiques, luminosité parfaite. Que demander de plus ? Notre touriste préféré se dit que décidement ces petits triangles rouges ne sont pas très bons pour le tourisme! Faut dire que dès qu'il y a un pont, les mines ont fleuri comme colchiques dans les près, mais elles se voient moins...
Berges de la Kwanza, villages qui défilent, vertes prairies (merci la saison des pluies) le voyage nous berce.
Nous quittons la direction de Huambo pour Calulo.Très vite, on attaque la montagne, tout en douceur. On passe de 36° à 29° en quelques kilomètres, preuve que l'on monte. Ce qui ne veut pas dire neige au sommet!
Nous arrivons à destination après 20 km de piste. Pas d'hésitation c'est bien là !
Arrivés un peu tard, on jette les affaires dans les chambres réservées à Erizuec (?) mais je me suis reconnu, et on fonce au belvédère. Une vue à couper le souffle nous attend. Au fond de la vallée, la Kwanza se fraye un difficile chemin entre les collines granitiques.
Le lendemain matin, au calme, je visite la plantation. Les grandes terrasses inclinées, couvertes de terres-cuites serviront plus tard à sécher les grains de café, en devenir sur les nombreux caféiers.
Lorsque la petite troupe a déjeuné, nous levons le camp en direction de Quilemba, par la piste qui dégringole vers la Kwanza. Pas trop rassurés par moment, entre une largeur digne d'une piste piétonne et des descentes bien ravinées par les dernières pluies, nous nous en sortons brillament et arrivons au pont sur la Kwanza après 25 km "d'aventure".
Miraculeusement préservé par la guerre, ce pont enjambe le fleuve dans une partie étroite propice à la création de rapides. Très impressionant !Plus inquiétants les points blancs sur la roche (à droite de la photo) qui marque la limite du déminage autour du pont ! Pique-nique peu conseillé.
Chindela le pêcheur nous demande de le prendre en photo ! je pense que l'on aura du mal à lui faire parvenir le cliché ! En échange, nous le ramenons à Qilemba, son village, situé à 8km ! Très gentil, parlant trop vite le portugais, il laissera la bonne odeur de son sac de poissons, chargé dans le coffre !
Voili, voilou, retour sur Dondo et Luanda en fin de journée, la boucle est bouclée. 600 km parcourus et encore des paysages somptueux de découverts. A refaire avec Marion (qui je vous rassure a survécu). Ce que je crains c'est qu'elle veuille le faire à cheval !!
Du haut des remparts de Massangano un indigène comtemple les 5 siecles écoulés...
Enfin, une fois n'est pas coutume, merci à Stéphanie, Isabelle et Harif pour leur contribution invonlontaire en photos ! Ce n'est pas la peine de faire un procès, je nierai tout
Ate nao longo !