8 mars 2008
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14:12
C'est bien beau de vous montrer des images , sinon paradisiaques, du moins suffisamment belles pour vous voir débarquer à Luanda, pour visiter l'Angola et éventuellement squatter chez nous.
Bon, la probabilité de vous voir débarquer est vraiment faible vu qu'il y a plus de mines anti-personnelles dans ce pays que de cafards, ça donne une idée du nombre !! Ensuite la chambre d'ami(e,s,es) est déjà occupée par le bureau de Marion, le bureau ordi, les affaires de golf, etc...
Je prends donc le taureau par les cornes et vous montre d'autres vues de la ville, prises au péril de notre vie lorsque nous nous sommes transformés en reporters, un calme, très calme dimanche matin .
On a attaqué tranquillement par la marginale, la route du centre ville qui borde la baie de Luanda. Manque de chance, la pluie du Samedi a rincé les égouts de la ville qui se jettent dans cette baie très fermée.
Avec probablement un coefficient de marée peu important qui a empêché un effet de vidange important, l'eau marron et l'odeur nauséabonde nous a fait fuir vers le centre ville.
Les rues peu larges sont envahies par les voitures en stationnement. Elles sont plus ou moins détruites par l'absence d'entretien et l'ouverture incessantes de nouvelles tranchées, rebouchées rapidement avec de la terre et jamais regoudronnées !
Le dépot sauvage de poubelles ne participe pas non plus à la beauté des paysages :) Malgré tout, on sent la volonté de nettoyer cette ville et le nombre de camions-poubelle flambant neufs est là pour le prouver. Mais comme on part de très, très loin...
La différence entre le ministère de l'agriculture et la banque BSL ou l'immeuble de la De Beers (les diamants!) indique bien les prioritès de l'Angola : du fric, du fric et tant pis pour les laissés pour compte de la guerre (4,5 millions de réfugiés à Luanda pour 5 millions d'habitants !)
La même De Beers s'achète une honorabilité en restaurant le curieux Palais de fer, maison construite par Gustave Eiffel. Je pense que cette restauration sera finie avant notre départ, à suivre...
La facade du vieux magasin Pierre Noire (armazen Pedras Negras) ne peut rivaliser avec le batiment colonial très bien restauré du ministère des affaires étrangères,
et les rues défoncées et les facades en ruine contrastent avec le flambant immeuble de la SONANGOL (la compagnie pétrolière nationale), en arrière-plan.
Pour finir la ballade, nous passons devant le magasin Albuquerque, lieu de perdition (très limité !) du shopping de Marion puis je prend une photo d'une rue donnant sur la marginale.
Le batiment bleu clair à gauche est le ministère de la marine.
Nous sommes rapidemment rattrapé par un garde et nous comprenons que son chef (?) veut nous voir. Il nous fait entrer dans un bureau pisseux où un miltaire aux yeux rougis, avachi derrière son comptoir nous fait comprendre que nous photographions des batiments militaires, que c'est interdit et nous demande notre autorisation. Devant notre air abruti de ceux qui ne comprennent rien, on sent l'atmosphère devenir lourde et la présence de deux autres molosses nous fait flipper (peut-être à tort).
Demande des papiers d'identité, suspicion car photocopies seulement, la situation se débloque enfin lorsque Marion, imprudemment, dit qu'elle travaille à l'école française. C'est normalement interdit, son visa ne le permettant pas...
Miracle, le chef parle un peu français, à fait quelques années dans une école française et puis Pariche sera toujours Pariche, bla bla bla...
Relachés :), nous rentrons dard-dard à la maison, ayant perdu tout goût du tourisme...
Bienvenue à Luanda
PS : Abonnez-vous à la newsletter. Je n'en écris pas mais vous recevrez automatiquement une alerte pour tout nouvel article.....
Bon, la probabilité de vous voir débarquer est vraiment faible vu qu'il y a plus de mines anti-personnelles dans ce pays que de cafards, ça donne une idée du nombre !! Ensuite la chambre d'ami(e,s,es) est déjà occupée par le bureau de Marion, le bureau ordi, les affaires de golf, etc...
Je prends donc le taureau par les cornes et vous montre d'autres vues de la ville, prises au péril de notre vie lorsque nous nous sommes transformés en reporters, un calme, très calme dimanche matin .
On a attaqué tranquillement par la marginale, la route du centre ville qui borde la baie de Luanda. Manque de chance, la pluie du Samedi a rincé les égouts de la ville qui se jettent dans cette baie très fermée.
Avec probablement un coefficient de marée peu important qui a empêché un effet de vidange important, l'eau marron et l'odeur nauséabonde nous a fait fuir vers le centre ville.
Les rues peu larges sont envahies par les voitures en stationnement. Elles sont plus ou moins détruites par l'absence d'entretien et l'ouverture incessantes de nouvelles tranchées, rebouchées rapidement avec de la terre et jamais regoudronnées !
Le dépot sauvage de poubelles ne participe pas non plus à la beauté des paysages :) Malgré tout, on sent la volonté de nettoyer cette ville et le nombre de camions-poubelle flambant neufs est là pour le prouver. Mais comme on part de très, très loin...
La différence entre le ministère de l'agriculture et la banque BSL ou l'immeuble de la De Beers (les diamants!) indique bien les prioritès de l'Angola : du fric, du fric et tant pis pour les laissés pour compte de la guerre (4,5 millions de réfugiés à Luanda pour 5 millions d'habitants !)
La même De Beers s'achète une honorabilité en restaurant le curieux Palais de fer, maison construite par Gustave Eiffel. Je pense que cette restauration sera finie avant notre départ, à suivre...
La facade du vieux magasin Pierre Noire (armazen Pedras Negras) ne peut rivaliser avec le batiment colonial très bien restauré du ministère des affaires étrangères,
et les rues défoncées et les facades en ruine contrastent avec le flambant immeuble de la SONANGOL (la compagnie pétrolière nationale), en arrière-plan.
Pour finir la ballade, nous passons devant le magasin Albuquerque, lieu de perdition (très limité !) du shopping de Marion puis je prend une photo d'une rue donnant sur la marginale.
Le batiment bleu clair à gauche est le ministère de la marine.
Nous sommes rapidemment rattrapé par un garde et nous comprenons que son chef (?) veut nous voir. Il nous fait entrer dans un bureau pisseux où un miltaire aux yeux rougis, avachi derrière son comptoir nous fait comprendre que nous photographions des batiments militaires, que c'est interdit et nous demande notre autorisation. Devant notre air abruti de ceux qui ne comprennent rien, on sent l'atmosphère devenir lourde et la présence de deux autres molosses nous fait flipper (peut-être à tort).
Demande des papiers d'identité, suspicion car photocopies seulement, la situation se débloque enfin lorsque Marion, imprudemment, dit qu'elle travaille à l'école française. C'est normalement interdit, son visa ne le permettant pas...
Miracle, le chef parle un peu français, à fait quelques années dans une école française et puis Pariche sera toujours Pariche, bla bla bla...
Relachés :), nous rentrons dard-dard à la maison, ayant perdu tout goût du tourisme...
Bienvenue à Luanda
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