8 janvier 2008
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21:16
Fidèles amis de 2007, nous voici déjà en 2008 ... Alors permettez-nous de vous souhaiter plein de bonnes choses pour cette année...
Qu'est-ce que je vais pouvoir vous raconter : Ah oui ! nos "aventures/vacances" en Angola !
Sachez que Laure et Raphaël sont venus partager les fêtes pendant que Robin restait travailler en France .
Celà ne nous a pas ralenti pour fêter dignement Noël, légèrement déguisés, clim à fond, pour se croire en Scandinavie.
Pour ne pas rester plantés à Luanda, nous avons décidé de descendre vers le grand Sud, dans la partie Nord du désert de Namibe qui est angolaise. Encore plus au Sud, et nous aurions pu être en Namibie.
Préoccupation de nos amis (3 autres voitures), la recherche de diesel. Avec nos 180l nous étions tranquilles, mais on ne sait jamais. Un petit complément ( à Porto Amboim), et hop....
Un voyage a toujours quelques imprévus : après plus de 300 km, la galerie de toit, neuve mais chinoise, rend déjà l'âme suite à une route quelque peu en mauvais étât.
Markus la laissera, non pas sur le bord de la route, mais directement dans les bras des villageoises. Tout se recycle en Afrique.
Après Benguela, nous quittons la côte pour le Sud-Est (non, pas Nice...c'est pas ici) direction Lubango.
Surprise, la 4 voies royale (toute neuve) que l'on poursuivait depuis 30 km après Benguela, se transforme en piste roulante.
Pour la petite histoire, c'est que cette route, non entretenue depuis l'indépendance, a servi de vecteur essentiel pour acheminer le materiel de guerre depuis Benguela vers Huambo, lieu principal des affrontements lors de la guerre civile.
Lors la route a été complètement détruite. Mais dernièrement elle a été rectifiée, couverte de gravillons pour être plus roulante.
Maintenant camions et buldozers (chinois toujours !) s'activent pour asphalter le plus rapidemment possible ces 350 km de piste.
Les vaches, indifférentes à cette agitation, peuvent comtempler les oublis des combats.
Les paysages ne sont absolument pas monotones, constitués de collines et montagnes granitiques.
Les villages, loin après Luanda, ont retrouvé leur authenticité africaine...
La route/piste de latérite s'étire interminablement.
La végétation reste peu luxuriante. Finalement le climat est bien moins humide que nous ne l'imaginions. De plus on monte doucement en altitude, Lubango le terminus étant à 1700 m.
Les travaux d'élargissement de la route nécessitent le déminage des abords et nous rappellent, hélas, les dangers du hors piste, que l'on s'interdit....
Vieilles constructions portugaises maintenues en état grâce à l'administration (ici le poste de police de Quilengues) et vendeuses de mangues nous permettent de découvrir les mille facettes du Sud angolais.
La nuit nous surprend juste avant d'arriver à Lubango.
Fortune de voyage, la Nissan Terrano d'Augusto a montré des signes de fatigue tout au long de la journée.
Elle finira les vacances sans la traction avant. Dur, dur pour le franchissement futur des dunes....
Enfin, destination finale de notre voyage, le Flamingo lodge
Niché aux creux de petites collines sur la côte atlantique, baigné des eaux froides du courant de Benguela venant de l'articque, le Flamingo Lodge a un caractère intimiste fait de calme et de sérinité.
Mais...le manque d'apéro et de vin lui fera perdre plein d'étoiles dans notre classement......
Bullage et leçon de 4x4 pour Raphaël....
Descente vers le Sud jusq'à la Baia des Tigres, nom provenant probablement de la couleur tigrée des dunes dû à la présence oxide de fer et descente d'une dune qui nous rappelle furieusement le Qatar (si, si , rappelez-vous, lorsque nous étions jeunes...)
Les épaves de chalutiers sur la plage, en remontant vers Tombua (ex Porto Alexandre), nous rappellent que si les eaux de cette région sont particulièrement poissonneuses, brouillard, vents et absence d'abri côtier, forment un piège bien dangereux.
Welwitschia mirabilis la célèbre plante du désert de Namibe est très présente vers Flamingo Lodge. C'est une plante qui ne ressemble à rien de connu, qui vit grâce au brouillard matinal et dont l'age est estimé à plus de 1000 ans pour une plante de cette taille.
Autre curiosité, la présence de nombreux ossements (oiseaux, phoques, tortues et baleine). Ici une tête de baleine.
Malgré la saison (c'est l'été) il fait frais dans ce désert et cela nous permet de profiter d'un vent toujours agréable, ainsi nous pouvons crapahuter et faire de belles ballades dans cet environnement lunaire.
Les vacances s'achèvent, retour vers Lubango et sa fameuse côte de la sierra de Leba.....
Et enfin, le Miradouro da Lua, poor lonesome tourists....Luanda n'est plus très loin!
Pour ceux qui auront tenu jusqu'à la fin (un périple de 2000 km), rendez-vous pour d'autres récits.
A suivre.............
Qu'est-ce que je vais pouvoir vous raconter : Ah oui ! nos "aventures/vacances" en Angola !
Sachez que Laure et Raphaël sont venus partager les fêtes pendant que Robin restait travailler en France .
Celà ne nous a pas ralenti pour fêter dignement Noël, légèrement déguisés, clim à fond, pour se croire en Scandinavie.
Pour ne pas rester plantés à Luanda, nous avons décidé de descendre vers le grand Sud, dans la partie Nord du désert de Namibe qui est angolaise. Encore plus au Sud, et nous aurions pu être en Namibie.
Préoccupation de nos amis (3 autres voitures), la recherche de diesel. Avec nos 180l nous étions tranquilles, mais on ne sait jamais. Un petit complément ( à Porto Amboim), et hop....
Un voyage a toujours quelques imprévus : après plus de 300 km, la galerie de toit, neuve mais chinoise, rend déjà l'âme suite à une route quelque peu en mauvais étât.
Markus la laissera, non pas sur le bord de la route, mais directement dans les bras des villageoises. Tout se recycle en Afrique.
Après Benguela, nous quittons la côte pour le Sud-Est (non, pas Nice...c'est pas ici) direction Lubango.
Surprise, la 4 voies royale (toute neuve) que l'on poursuivait depuis 30 km après Benguela, se transforme en piste roulante.
Pour la petite histoire, c'est que cette route, non entretenue depuis l'indépendance, a servi de vecteur essentiel pour acheminer le materiel de guerre depuis Benguela vers Huambo, lieu principal des affrontements lors de la guerre civile.
Lors la route a été complètement détruite. Mais dernièrement elle a été rectifiée, couverte de gravillons pour être plus roulante.
Maintenant camions et buldozers (chinois toujours !) s'activent pour asphalter le plus rapidemment possible ces 350 km de piste.
Les vaches, indifférentes à cette agitation, peuvent comtempler les oublis des combats.
Les paysages ne sont absolument pas monotones, constitués de collines et montagnes granitiques.
Les villages, loin après Luanda, ont retrouvé leur authenticité africaine...
La route/piste de latérite s'étire interminablement.
La végétation reste peu luxuriante. Finalement le climat est bien moins humide que nous ne l'imaginions. De plus on monte doucement en altitude, Lubango le terminus étant à 1700 m.
Les travaux d'élargissement de la route nécessitent le déminage des abords et nous rappellent, hélas, les dangers du hors piste, que l'on s'interdit....
Vieilles constructions portugaises maintenues en état grâce à l'administration (ici le poste de police de Quilengues) et vendeuses de mangues nous permettent de découvrir les mille facettes du Sud angolais.
La nuit nous surprend juste avant d'arriver à Lubango.
Fortune de voyage, la Nissan Terrano d'Augusto a montré des signes de fatigue tout au long de la journée.
Elle finira les vacances sans la traction avant. Dur, dur pour le franchissement futur des dunes....
Enfin, destination finale de notre voyage, le Flamingo lodge
Niché aux creux de petites collines sur la côte atlantique, baigné des eaux froides du courant de Benguela venant de l'articque, le Flamingo Lodge a un caractère intimiste fait de calme et de sérinité.
Mais...le manque d'apéro et de vin lui fera perdre plein d'étoiles dans notre classement......
Bullage et leçon de 4x4 pour Raphaël....
Descente vers le Sud jusq'à la Baia des Tigres, nom provenant probablement de la couleur tigrée des dunes dû à la présence oxide de fer et descente d'une dune qui nous rappelle furieusement le Qatar (si, si , rappelez-vous, lorsque nous étions jeunes...)
Les épaves de chalutiers sur la plage, en remontant vers Tombua (ex Porto Alexandre), nous rappellent que si les eaux de cette région sont particulièrement poissonneuses, brouillard, vents et absence d'abri côtier, forment un piège bien dangereux.
Welwitschia mirabilis la célèbre plante du désert de Namibe est très présente vers Flamingo Lodge. C'est une plante qui ne ressemble à rien de connu, qui vit grâce au brouillard matinal et dont l'age est estimé à plus de 1000 ans pour une plante de cette taille.
Autre curiosité, la présence de nombreux ossements (oiseaux, phoques, tortues et baleine). Ici une tête de baleine.
Malgré la saison (c'est l'été) il fait frais dans ce désert et cela nous permet de profiter d'un vent toujours agréable, ainsi nous pouvons crapahuter et faire de belles ballades dans cet environnement lunaire.
Les vacances s'achèvent, retour vers Lubango et sa fameuse côte de la sierra de Leba.....
Et enfin, le Miradouro da Lua, poor lonesome tourists....Luanda n'est plus très loin!
Pour ceux qui auront tenu jusqu'à la fin (un périple de 2000 km), rendez-vous pour d'autres récits.
A suivre.............